Thierry Robert
Je commence aujourd’hui mon travail de vulgarisation des Ichneumonidae. Je compte bien entendu sur vous pour me donner votre avis éclairé sur la manière de le faire (plus de photos, plus de textes etc.). Il est bien évident qu’il ne s’agit pas de présenter ici un outil de détermination mais plutôt d’une présentation groupe par groupe, selon des choix qui n’auront rien de systématique.
Pour cette première fois, on va essayer de régler le cas de deux groupes très proches, à savoir les Ophioninae et le genre Netelia.
Pourquoi ce choix ? Simplement parce qu’il s’agit de bêtes souvent présentées sur le forum, plutôt grandes et donc assez facilement observables.
La sous-famille des Ophioninae compte en France 2 tribus (Ophionini et Enicosplini), 4 genres (Ophion Fabricius, 1798, Eremotylus Foerster, 1869, Stauropoctonus Brauns, 1889 et Enicospilus Stephens, 1835) et 35 espèces. Le genre Netelia appartient à la sous-famille des Tryphoninae et compte lui aussi environ 30 espèces. Je précise à ce propos que le nombre d’espèces françaises n’est pas établi, compte tenu du nombre important d’espèces ouest-paléarctiques non encore citées de France.
Les Ophioninae et les Netelia sont des insectes nocturnes parasites de chenilles diverses. Ces bêtes viennent à la lumière et les lépidoptéristes les connaissent bien !
Pour séparer ces 2 groupes d’insectes, il existe bien entendu plusieurs critères. Nous n’allons toutefois en retenir qu’un seul ici puisqu’il est visible sur photo, ce qui est fondamental pour le forum. Une fois ce critère connu, la différence saute aux yeux ! En ce qui concerne la détermination à l’espèce, c’est une autre histoire ! Ces bêtes font toutefois partie des Ichneumonidae sur lesquelles on arrive en général à mettre un nom, ce qui est loin d’être le cas de toutes les sous-familles...
Pour ce qui est de l’aspect général de ces insectes je me permets de vous renvoyer aux photos déjà publiées sur le forum !
La diférence la plus visible se situe au niveau de l’aréole qui est fermée chez les Netelia et ouverte chez les Ophioninae.
Voilà, j’arrive au bout de ce premier essai. J’ose espérer avoir été assez clair sans avoir été trop long.
Thierry
A titre personnel, j’utilise essentiellement les clés de détermination suivantes :