Dans leur grande majorité, les insectes se multiplient de manière sexuée. Il existe donc deux sexes différents : le mâle et la femelle. Les mâles produisent des spermatozoïdes et les femelles des ovocytes.
Les insectes, comme les oiseaux, sont pour la majorité d’entre eux capables de voler. Cependant, la structure des ailes est totalement différente.
Les insectes appartiennent à l’embranchement des Arthropodes. Ce mot signifie littéralement : « pieds articulés ». En effet, les insectes n’ont pas comme les hommes, un squelette sur lequel viennent se greffer les muscles mais plutôt un exo-squelette ou squelette externe.
Le système circulatoire des insectes est différent de celui des vertébrés de deux manières importantes. Il ne transporte pas d’oxygène aux différents organes. Ce n’est pas un système fermé.
Le système respiratoire des insectes est très particulier. En effet, il n’existe ni poumons ni globules rouges pour transporter l’oxygène et le dioxyde de carbone. Le système respiratoire est formé de trachées qui s’ouvrent sur l’extérieur par des stigmates.
La tête des insectes (encore appelée capsule céphalique) forme un ensemble d’appendices adaptés à la nutrition (mandibules, palpes, maxilles, labium) mais aussi à la perception (yeux, ocelles, antennes). La forme de ces appendices est cependant extrêmement variable d’une famille à une autre.
Les yeux des insectes sont constitués d’un ensemble de récepteurs à la lumière (jusqu’à 30 000 chez certains Coléoptères) qui sont appelés des ommatidies.
Chez les insectes, le nombre de pattes est toujours le même, à savoir 6. Mais les pattes des insectes prennent des formes très diverses.
La cuticule des insectes est une sécrétion de l’exosquelette qui recouvre tout le corps de l’animal mais qui devient interne au niveau intestinal (stomodeum et proctodeum) et respiratoire.
Les étapes du cycle de la vie des insectes sont, à la différence de l’Homme, fortement complexes. Alors que nous grandissons de manière continue, notre physionomie et notre physiologie sont identiques à nos parents...
Cet article pourrait s’intituler « pour vivre heureux, vivons cachés » mais cela serait trop réducteur. « Comment tromper pour survivre dans un monde de faux-semblants » correspondrait mieux aux objectifs que nous allons tenter d’aborder ici.
Mimétisme, ruse, immobilité, couleurs d’alarme, l’évolution s’exprime ici selon l’un de ses aspects les plus troublants avec une minutie qui atteint souvent la perfection. Dire que nous ne parlerons que des attitudes et artifices pour échapper aux prédateurs serait trop réducteur aussi. Dans la Nature, quel prédateur ne devient-il pas proie à son tour ? Il s’agit bien souvent de tromper à la fois la proie et le prédateur !
Jeu de dupes.
Notre connaissance de l’abondance ou de la répartition des espèces d’insectes n’est que le résultat de l’analyse de ce que contiennent les collections.