D'accord bonne nouvelle !
Pour l'éclaircissement, aucune idée
Entre temps, Tobias m'a répondu !
Il est plutôt spécialisé dans les Oribates, et il me dit que sa réponse ne sera pas précise à 100%. Donc c'est bien un Gamasina, qui ressemble en effet à
Hydrogamasus. Et dans ce groupe, d'après le World register of marine organisms WoRMS, il n'y aurait que deux espèces listées :
Hydrogamasus kensleri and
H. littoralis.
Bon après, je ne sais pas si cette liste est complète, et je ne suis pas spécialiste, mais ça m'étonnerait que ce soient les seules espèces de Gamasina à se balader sur l'estran (j'en ai fait aussi cet été en Norvège, pas encore essayé de les identifier, et leur bouclier dorsal était vraiment différent ; c'est peut-être une histoire d'âge aussi, je ne sais pas...).
D'ailleurs, c'était noté dans le Krantz, les Ologamasidae, Parasitidae, Halolaelapidae et Laelapidae sont communs dans les zones intertidales.
Tobias termine par "The chance is very high that you have here Hydrogamasus littoralis!"
Donc bravo pour cette proposition qui semble la bonne !
Mais, si tu es d'accord, comme tu as prévu d'analyser la bête (ou du moins une bête) plus en profondeur, on va attendre de voir si ça colle avec les descriptions, si on y arrive ?
Dans la clé, pour séparer la sous-cohorte des Parasitiae (Parasitidae) et celle des Dermanyssiae (dont fait partie
Hydrogamasus littoralis), il faut pour les mâles voir la spermatotreme (je ne connais pas le terme français) des
chélicères. C'est bien illustré ici :
Parasitiae /
Dermanyssiae.
On peut aussi se servir de la patte 2 qui présente généralement des épines assez fortes et autres structures chez les Parasitiae, mais il est quand même dit pour les Dermanyssiae que les mâles peuvent posséder des caractères de dimorphisme sexuel sur la patte 2, de quelle manière cela se présente, je ne sais pas...
Pour les femelles, c'est l'emplacement de la
soie sternale st4, ou plutôt l'aspect de la plaque sur laquelle elle est insérée. C'est en anglais, et je comprends pas tout, ça me parait assez complexe. Bon, on verra à ce moment là, car pour le moment, on ne peut rien dire de plus !
PS : Tobias sera ravi de nous aider à identifier les Oribates de la zone intertidale
