En tous cas, une belle série de photos bien cadrées qui nous permet de réviser les critères, et reprendre un peu la détermination :
- membrane à 4 ou 5 nervures > Lygaeoidea
- lobe antérieur du
pronotum avec deux impressions transversales, près de la marge antérieure > Lygaeidae
-
clavi ne se touchant que postérieurement, présence d'une petite
dépression entre la marge postérieure du
pronotum et le
scutellum > Orsillinae
-
connexivum bien visible,
profémur denté,
rostre long >
Orsillus
-
clypéus long, tache sombre sur le lobe antérieur du
pronotum
Orsillus depressus (Mulsant & Rey, 1852) Orsillus maculatus (Fieber, 1861)
Seul bémol, tes photos ne permettent pas de distinguer le sexe ? C'est assez léger, de ta part, je trouve. J'ai vaguement l'impression qu'il s'agit d'un mâle, mais bof bof...
De ce que je comprends,
O. depressus est en fait peut-être plus lié à ses plantes-hôtes, les Cupressaceae, qu'au climat proprement dit (ici, il remonte assez haut en altitude, et les cônes constituent un abri qui permet de bien passer le froid). C'est plus la distribution des Cupressaceae, et donc indirectement celle de l'Orsille, qui est dépendante du climat.
Cela dit, Il s'adapte très bien aux Cupressaceae
cultivés - qui, eux, arrivent parfois d'Asie, et ne demande pas tant du point de vue du climat. Donc je pense qu'il est logique de le voir se développer partout où il trouvera ses plantes-hôtes, pourvu qu'on lui en laisse le temps...
[edit:]nom corrigé dans l'explication (voir plus bas)