Je lui trouve "un air" de Z. angelicae (sur photos) ... mais sans doute dis-je une bêtise puisque c'est un espèce absente de France ...
Jean-Pierre.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
Je dirais que ça se joue entre Zygaena trifolii et Z. filipendulae, car les chenilles de Z. transalpina et Z. ephialtes possèdent toutes deux une ligne dorsale bien marquée. Ici, on ne voit que le vaisseau sanguin ( = "coeur") dorsal par transparence.
Après, comme le dit toujours Eric Drouet, entre trifolii et filipendulae c'est bien plus facile en regardant l'imago qui sort de sa coque !
La date tardive fait pencher pour la seconde (quelle est l'altitude ?), quoique ... on puisse trouver des chenilles parasitées de la première qui végètent jusqu'en juin.
Merci JA.
L'altitude de l'Indre... Ca culmine pas haut, je recommande à ceux qui ont le vertige
En regardant d'autres photos de trifolii et filipendulae je ne vois pas du tout de ligne, même par transparence, c'est ce qui m'avait orienté vers les espèces "à ligne" pour celle-ci.
Point à la ligne, donc... sp., alors.
Bonjour,
Il me semble que tu ironise sur la platitude du département de l'Indre. Mais sais-tu qu'il y a le Col du Pilori sur la commune de Badecon-le-Pin.
Celui-çi culmine tout de même à 252m et vers Aigurande ont atteint allégrement les 375m. Il ne manque qu'un seul zéro pour s'y croire...
Philippe, as-tu un cliché nous montrant les dessins latéraux de ta chenille ?
Il arrive en effet que la chenille de Z. transalpina ait une ligne dorsale très atténuée au point que l'on puisse imaginer que ce soit le coeur dorsal que l'on voit, comme je le pensais, mais les dessins latéraux permettront sans doute de trancher.