là, c'est une colle. Pour commencer, les Miridae zoophages s'attaquent en général à plus petit qu'eux, aux psylles, pucerons et autres bestioles. Là, c'est pire qu'un orque montant à l'assaut d'un rorqual. De plus, j'ai du mal à imaginer que que la salive de nos charmantes petites bêtes soit suffisamment vénéneuse pour venir à bout d'un chenille de cette taille. Il pourrait s'agir d'un cas de prédation accidentelle sur une chenille déjà morte. Enfin, en ce qui concerne la bête, elle ne me dit rien comme ça. Elle n'a pas vraiment la gueule d'un
Deraeocoris, on dirait plutôt un Phylinae, mais avec ce corps olivâtre et la tête noirâtre, je n'ai pas de candidat qui me vienne à l'esprit. L'animal a-t-il été prélevé ? Sans un passage au poste, le contrôle d'identité s'avèrera probablement impossible.

Ignoranti quem portum petat, nullus ventus suus est.
maxime du mois : Qui boit plus qu'assez trop pisse !