[Anastrangalia dubia] Un autre longicorne pas facile....
Messagepar ehrhardt »
Ce longicorne aux élytres rouges, marqué de noir à la suture et à l'apex et aux bords des élytres, avec des éperons aux tibias et des pattes noires se trouvait dans une vieille forêt de chênes et de feuillus.
Après de longues recherches dans la galerie, je craque... Trop compliqué entre Stenurella melanura ou Anastrangalia dubia ou peut-être même un autre ?
Help !
Michel
ehrhardt michel : France : 1 6 2009 : Ottmarsheim : 68490
altitude : 220 m - taille : Env. 10 mm pour le corps
Effectivement, cette forêt de la Hardt comprend plusieurs essences :
La Harth est connue pour être la 1ère charmaie d'Europe (du point de vue superficie), pour son climat semi continental, ses faibles précipitations et son aspect pauvre. Elle est pourtant d'une richesse remarquable, quantité d'animaux y trouvent abri et nourriture, une flore riche s'y développe et l'homme y puisse un élément vital : l'eau.
Dès 1830 les forestiers ont essayé d'améliorer la productivité de la forêt en y introduisant le pin sylvestre. D'anciens taillis ont fait l'objet d'un enrésinement méthodique avec maintien du charme en sous étage. La tendance actuelle va vers le rajeunissement du massif par plantation d'essences mieux adaptées au sol. Sur les sols calcaires ou peu riches on introduit le mélèze et l'érable en maintenant le chêne. En sous étage on conserve le charme, le tilleul et l'érable champêtre...
On trouve Anastrangalia dubia dans des coins "improbables" de l'ouest de la France, bien abondante, bien installée. Pire (mieux ? ), elle n'est souvent point seule, accompagnées d'autres alpins, tous aussi "improbables", fana de résineux . La liste, (étonnante ?) , paraitra avec l'atlas en cours de réalisation.
Affirmer qu'une bête est absente d'un territoire demande à mon avis de sérieuses vérifications de terrain .