Le Demi-deuil, Melanargia galathea. Il y en avait des quantités, je n'avais jamais vu autant de papillons. Ça devait être partout comme ça, autrefois, la variabilité en plus. Là, il y avait surtout trois espèces : le Demi-deuil, le Tristan et une petite Hesperiidae que je n'ai pas encore identifiée.
Aime-toi, le ciel t’aimera Despise not the weak : the gnat stings the eyes of the lion.
C'est vrai, Lauzette !
Il y a encore deux ans, Melanargia galathea abondait dans les dunes et les havres du Cotentin, et aussi dans la partie sauvage de notre jardin.
Cette année, il y en a trois fois moins.
Quant aux diptères et hyménoptères, c'est pas la joie non plus...
Cet effondrement de la biodiversité et la raréfaction des espèces devient effectivement catastrophique.
Berquer a écrit : mardi 9 juillet 2019, 13:57
Il y a encore deux ans, Melanargia galathea abondait dans les dunes et les havres du Cotentin, et aussi dans la partie sauvage de notre jardin.
De toute façon, je trouve que 2019 n'est pas une bonne année pour les papillons en général. En tout cas, c'est assez flagrant dans ma région (la météo calamiteuse du mois de mai n'a pas aidé). Je ne sais pas si d'autres observent ça ailleurs en France, au moins en plaine ?
Le Paon du jour n'est dans aucune citation célèbre.
Axel :)
Chez moi dans le Loiret, de janvier à mi juin, c'était vraiment un désert pour les papillons. Depuis c'est mieux, mais je crois aussi que l'année est mauvaise pour tous.
Ici rien sur les bords de route qui sont pourtant abondamment fleuris. Beaucoup de papillons à la maison (jardin voisin en friche) et dans la tourbière proche.
Mais comme c’est ma première année ici, je n’ai pas de point de comparaison.
Aime-toi, le ciel t’aimera Despise not the weak : the gnat stings the eyes of the lion.
Mon avis sur 2019 dans la Vienne : les générations vernales n'ont pas été fameuses (je n'ai par exemple pas vu une seule carte géo cette année dans des coins où elle abonde d'ordinaire), celles d'été s'annoncent mieux. Mais globalement, mon impression va à la médiocrité, avec des espèces que je ne rencontre presque pas (machaon, grisette etc.).
"Le papillon : ce billet doux plié en deux cherche une adresse de fleur." Jules Renard, "Histoires naturelles"
Avant de parler de raréfaction, il faut attendre plusieurs années, car de mauvaises conditions météo au mauvais moment peuvent gêner la reproduction.
Je cite toujours l'exemple du Gazé quasi totalement absent ces dernières années dans mon secteur, et même annoncé en voie de disparition chez nous, dans les Médias, alors qu'il proliférait en Sibérie !!
L'année dernière il a carrément explosé chez moi, des milliers, énormes . Cette année ils sont toujours là, moins nombreux et plus petits, mais toujours présents.
Le Vulcain qui était le premier arrivé et le dernier parti est beaucoup plus timide en ce moment, par contre les Hipparchias sont beaucoup plus nombreux et plus gros.
La Carte Géographique que je n'avais rencontrée qu'en un seul exemplaire dans le Lot vient de me rendre visite dans l'Aveyron cette année.
Les "Petits bleus" comme je les appelle, sont toujours en nombre; les Amarillis, Tircis et compagnie aussi.
Après une très bonne année 2017 pour les Demi Deuil, 2018 mauvaise, ils sont bien revenus cette année.
J'ai la chance d'être dans un secteur où les agriculteurs sont plutôt raisonnables ainsi pour l'année 2017 ils ont utilisé moins de 900 kg de pesticides sur toute la commune, ça aide !
La seule photo de la Fée Clochette !!Et c'est moi qui l'ai faite ! NA !