Mourgues a écrit :Pour ce qui me concerne, je constitue une collection de référence. Plus facile pour moi de comparer ces différentes espèces avec du matériel sous la main que sur photo. Mais chacun ses pratiques, tant qu'on prélève de manière raisonnable.
Démarche tout à fait louable, tout autant que le refus de prélever, tout en constituant une collection de référence de clichés numériques.
Cependant, quand on poursuit son cheminement scientifique, pour un nombre conséquent de groupe d'espèces le prélèvement devient obligatoire avec examen des
genitalia (
Pyrgus sauf sous-genre
Scelotrix, Zygènes Procridinae, pas mal d'
Eupithecia, ...).
Parfois, on regrette même de ne pas avoir prélevé autrefois quand ça paraissait simple :
Leptidea sinapis a ainsi "explosé" en trois espèces pour lesquelles chaque échantillon est précieux.
Mais pour les photographes, il reste toujours l'option "sp.", comme ici.