"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
Si je ne me trompe pas -enfin j'espère- il s'agit de celui qui sur les aunes. Auzat dans ses Histeridae -Gallo-rhénans (Miscellanea Entomologica, volume XXIV, n°3-4- dit que la courte strie subhumérale peut être obsolète ou manquante. La massue des antennes rousse et ton indice du titre m'oriente vers cet espèce.
Très bon le Thierry, maintenant tu me donnes sans hésitation le nom d'espèce, tu es toujours très proche de la vérité.
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
, oui c'est bien cette espèce. H. helluo est rare, mais dans certaines occasions l'espèce devient particulièrement abondante, il faut cibler les chasses lorsque les Aulnes (aux bords des rivières) sont particulièrement attaqués par des larves d'Agelastica alni L. L'espèce ne se limite pas à ce biotope ! Presque T. la Fr.
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
Merci Michel pour tes précieuses informations complémentaires. Les aunes chez moi sont loin d'être envahis par les Galéruques, faudrait-il d'ailleurs s'en réjouir ... J'attends quand même avec impatience la pullulation de l'Agelastica alni L. ! Sans me faire trop d'illusions vu la rareté de cette espèce en Ile-de-France. Très rare en I-d-F selon Catalogue des Coléoptères de l'Ile-de-France par Yves GOMY, fascicule V: HISTERIDAE, supplément au Bulletin de Liaison de l'ACOREP, n° 21 - décembre 1994. Une seule citation plus récente dans ce travail : "77 Marais de Larchant, plusieurs exemplaires en battant les Aulnes en juin 1992, Lionel CASSET et Philippe BRUNEAU DE MIRE". Peut-être d'autres après mais je n'ai pas la littérature sous les yeux. En Seine-et-Oise, AUZAT dans ses Histeridae Gallo-Rhénans (1918-1937) le cite de :"Saint-Germain (Ch. BRISOUT) ; Saclas (BEDEL !) ; Chaville, dans une fourmilière (BONNAIRE !); Marly-le-Roi (SAINTE-CLAIRE DEVILLE°.
Hister helluo est comme la plupart des espèces d'Histérides peu communes ou rares en France, si une espèce rare est introuvable dans une station favorable
alors dans ce cas il ne faut pas insister, l'espèce peut-être abondante à 3 km ! Il faut voir ailleurs et multiplier les stations de recherches.
Un bon biotope ne donne pas obligatoirement l'espèce espérée, mais augmente la chance de l'avoir...
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
Je viens d'en faire tomber un beau gros (en tout cas par rapport aux 5mm de celui de ce post) en battant un Aulne dont les feuilles n'étaient plus que de la dentelle... Comme quoi ça marche, de temps à autres
Quand les conditions conviennent parfaitement notamment sur Aulne, alors Hister helluo peut être assez commun. Cette belle espèce est surtout localisée ou sporadique, le simple fait de rencontrer un biotope parfait n'assure pas nécessairement que cet Hister soit présent ! De plus, l'espèce n'est pas strictement inféodée à l'Aulne et à la chasse aux larves d'Agelastica, elle a été rencontrée dans bien d'autres circonstances. Le fait de capturer Hister helluo est déjà une belle performance, c'est aussi souvent les bons chasseurs qui arrivent à en mettre quelques spécimens en collection !
Bravo Vincent pour cette belle observation sur le terrain Pour connaître la dimension de l'imago d'un Histéride, ne prendre en considération que la longueur du corps, c'est à dire de l'angle antérieur du pronotum jusqu'à l'apex des élytres. D'après mes relevés, Hister helluo mesure entre 4 et 5,5 mm cf. L'Ent.50 (2) : 113-127.
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
Merci pour toutes ces précisions Michel. Celui-ci était tout seul, en tout cas j'ai battu tout ce que je pouvais battre (90% de l'arbre étant au-dessus de l'eau et je n'avais pas ma combi de plongée ) et je n'en ai pas trouvé d'autre.
En fait ici le biotope favorable est présent partout, mais comme tu le dis, la bête est bien plus rare que son biotope !