[Hister helluo] Histeridae arboricole

Insectes à élytres, les scarabées, coccinelles, charançons, carabes, etc. forment l'ordre le plus diversifié au monde.

Animateur : Lysbeth d'Alys

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Claude Chavand
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[Hister helluo] Histeridae arboricole

Message par Claude Chavand »

Waow, quelle photo :!:
Pour avoir tenté une fois d'étaler une bête de cette famille, je mesure la difficulté. :0024:
Un homme compétent est un homme qui se trompe selon les règles (Paul Valéry)

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DPascal
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[Hister helluo] Histeridae arboricole

Message par DPascal »

Merci Claude mais je peux t'assurer que si tu utilises ma technique d'étalage que j'ai expliqué ICI ça ne présente pas de difficulté.
Il faut juste que le spécimen à préparer soit bien souple et bien nettoyé à l'eau savonneuse avec un pinceau fin (surtout les tarses). Après rinçage à l'eau distillée puis "essorage" sur papier absorbant, pas de problème avec cette technique.
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SECQ Michel
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[Hister helluo] Histeridae arboricole

Message par SECQ Michel »

Merci Pascal pour cette fabuleuse photo de l'Hister helluo :0013:
--Je tiens à rappeler que l'Hister helluo, tout comme le Margarinotus (Ptomister) striola succicola ne sont pas spécialement facile à identifier en raison de la grande variabilité des stries dorsales.
Chez Hister helluo, la strie latérale externe du pronotum peut aussi bien être entière, intermittente ou courte ; et la strie subhumérale interne généralement présente est d'une longueur assez fantaisiste, entière, courte, ou absente (var. veneti Auzat). Ces deux stries qui sont très importantes pour l'identification de différentes espèces d'Histerinae n'offrent pas de stabilité chez cette espèce, ce qui rend parfois les déterminations assez hasardeuses...
:wink:
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
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DPascal
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[Hister helluo] Histeridae arboricole

Message par DPascal »

Merci Michel,

Dans la réalité l'insecte offre évidemment un aspect noir vernissé. Ici, il semble mat à cause de la source d'éclairage extrêmement diffuse.
C'est un choix que j'assume. Ça fait ressortir les petits détails sur les téguments même si paradoxalement la photo semble moins nette. Je procède toujours ainsi.
Et pour un étalage virtuel parfait il y a la méthode appliquée par Lech Borowiec sur son site qui utilise la symétrie horizontale du copié-collé d'une moitié de photo. Autre exemple ICI sur le forum.
Je n'ai rien contre à condition que tête, pronotum et abdomen soient parfaitement alignés dans l'axe de symétrie.
Ça ne fonctionne évidemment que pour les bestioles dont les mandibules ne sont pas visibles, celle-ci étant naturellement asymétrique.
Pour ces dernières il reste toutefois la possibilité de n'appliquer la technique "miroir" que sur les appendices, mais il faut auparavant procéder à un détourage précis du spécimen. Il faut ensuite isoler et copier une partie de ces appendices sur des calques puis on y applique une symétrie horizontale. Après suppression des appendices opposés, il suffit de déplacer correctement chaque calque de façon de façon à raccorder au corps les appendices de façon symétrique par rapport aux jumeaux originaux qui sont restés en place .
C'est aussi bien pratique pour une patte ou une antenne manquante.
Faut vraiment le vouloir parce que c'est très chronophage, mais personnellement je préfère cette dernière méthode qui donne un résultat bien plus naturel. C'est tellement bluffant que souvent, personne ne s'aperçoit du subterfuge. Un exemple ICI avec ce P (C) amoenus que je viens de poster pour illustrer cela.
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Claude Chavand
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Message par Claude Chavand »

DPascal a écrit : lundi 22 août 2022, 9:04 Merci Claude mais je peux t'assurer que si tu utilises ma technique d'étalage que j'ai expliqué ICI ça ne présente pas de difficulté.
Il faut juste que le spécimen à préparer soit bien souple et bien nettoyé à l'eau savonneuse avec un pinceau fin (surtout les tarses). Après rinçage à l'eau distillée puis "essorage" sur papier absorbant, pas de problème avec cette technique.
J'ai lu avec grand intérêt ce sujet et je vois que je suis encore très loin du compte !
J'opère pour l'instant avec la "b... et le couteau", l'usage du premier ustensile étant pour cette tâche inutile et celui du deuxième étant guère plus opportun :0007:
Je pourrais utiliser ta technique pour les coléos qui supportent la dessication (nombreux sont ceux qui ne la supportent pas, soit parce qu'ils changent de couleur, soit parce qu'ils sont trop mous).

N'ayant pas encore de bino, avant d'en acheter une, j'aimerais bien connaître quel est le grossissement nécessaire pour étaler des bêtes entre 2 et 5 mm ?
J'ai lu quelques post à ce sujet mais je n'arrive pas à trouver cette info, pour moi les forts grossissements sont inutiles car je n'ai pas l'intention de faire des observations "scientifiques".
Un homme compétent est un homme qui se trompe selon les règles (Paul Valéry)
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SECQ Michel
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[Hister helluo] Histeridae arboricole

Message par SECQ Michel »

J'aimerais formuler quelques remarques au sujet de la photographie numérique des Histeridae. La symétrie des spécimens n'est que secondaire, et surtout inutile lorsque l'on propose une description car les stries sont rarement parfaitement identiques de chaque côté. Un arrangement trop prononcé lors de la conception de la planche photographique a souvent pour conséquence de réduire la définition. Pour moi, une belle photo d'Histeridae, se limite surtout à une très bonne définition, mais aussi un contraste pas trop élevé, et l'absence d'éclats de lumière. Il est regrettable de constater que certains auteurs s'évertuent à réaliser de très belles planches constituées d'un certain nombre d'espèces différentes (de petites dimensions), à l'agrandissement aucun caractère n'est véritablement utilisable pour l'identification en raison d'un format trop réduit et d'une compression trop importante...
--Comme la science avance toujours raisonnablement et que la photographie est déjà arrivée à un certain niveau, je pense que l'avenir est dans l'imagerie 3D. Pouvoir examiner une bête sous toutes les coutures, et en haute définition semble la prochaine étape pour réaliser des documents de déterminations. La nouvelle génération d'entomologistes semble prendre de moins en moins de plaisir à feuilleter le bon et vieux papier, dans ce cas la place est toute tracée pour la 3D numérique :mrgreen:
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)

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