Il a encore fallu retourner dans les bouquins...
dans "Fauna helvetica", ailes postérieures dépassant les
élytres conduisait à
A. domestica
Dans "Sauterelles, grillons et criquets de Suisse", ce critère disparaît de la clé, et cette histoire d'ailes est évoquée chez
domesticus "postérieures généralement complètement développées et dépassent l'extrémité de l'abdomen comme deux piques". Il n'est en revanche pas évoqué dans le chapitre "caractéristiques" pour
bordigalensis mais on trouve un truc intéressant dans "mode de vie" : "les jeunes adultes se débarrassent de leurs longues ailes postérieures peu après leur dernière mue"
Conclusion : les ailes postérieures ne sont longues chez
bordigalensis que le temps de coloniser de nouveau milieux, et le sont toujours chez
domesticus
D'accord avec CPU pour la détermination de
bordigalensis (lignes claires nettes sur la tête, taille relative de l'
oviscapte), et si tu as une bête en collection, le bon critère est la taille de l'
oviscapte, 6-7 mm chez bordigalensis, 10-15 chez domesticus
Tiens nous au courant si tu confirmes
CPU : d'où tiens-tu le terme "ailes caudées" ?
A vingt ans, je n'avais en tête que l'extermination des vieux; je persiste à la croire urgente mais j'y ajouterais maintenant celle des jeunes; avec l'âge on a une vision plus complète des choses (Cioran)