Bonjour
aucune réponse à ce vieux sujet.... !
Les galles présentées ici sont issues de trois espèces d'insectes galligènes tous des Hyménoptères apocrites de la famille des Cynipidae
Sur la première photo :
- les petites galles aplaties en soucoupes volantes sont l’œuvre de Neuroterus quercusbaccarum
- les deux petites galles à bord irrégulier les plus proches du pétiole sont celles de Neuroterus albipes
- la grosse galle en forme de bille appartiens à Cynips quercusfolii
Sur la deuxième photo les galles aplaties et déprimées au centre sont celles de Neuroterus numismalis
Toutes se développent sur le limbe des feuilles de chêne probablement ici Quercus robur
En ce qui concerne l'élevage de ces bestioles je n'ai aucune idée de la méthode à appliquer et vu l'absence de réponse je propose d'envoyer ce sujet chez les hyménoptères !
Bébert a écrit :En ce qui concerne l'élevage de ces bestioles je n'ai aucune idée de la méthode à appliquer et vu l'absence de réponse je propose d'envoyer ce sujet chez les hyménoptères !
j'avais fait l'expérience d'élevage une fois avec des bédégars (galles du Diplolepis rosae, très communes) : j'en avais mis une (je crois que c'était en automne) dans un vieux pot de miel vide et j'allais voir régulièrement quand ça sortait. c'est sorti au printemps (avril je crois) puis je les ai relâchés (pour qu'ils aillent faire pleins de galles !)
Je voulais voir s'il y avait des parasitoides (d'autant qu'à la fac, on avait fait le TP de reconnaissances des espèces de la communauté bédégarienne).
d'ailleurs, je dois toujours avoir la clé d'identification ou j'ai du la retrouver sur le net, je ne sais plus.
Ca fait des histoires de prendre des petits chênes dans les bois,c'est très embêtant.
Adler (Cynipides par Adler, Mayr et Lichtenstein ) récolte des feuilles avec des galles (là personne n'aura le ridicule de dire quelque chose).
Puis il se procure des plants de chêne de 5 ou 7 ans chez un pépiniériste et les installe en pot dans son labo pour ses expériences.
Selon lui les sujets qui sont les plus attractifs sont ceux qui ont les bourgeons les plus prohéminents.
De toute façon le chêne est délicat au repiquage.
(Si on n'était pas si loin,je t'en aurait donné.
Pour mettre mes ruches je loue un pré ou les geais (oiseau génial qui devrait être protégeai )cachent des réserves de glands pour plus tard.Il les oublient, ça germe et ça fait des arbres).
Il y aurait une quarantaine d'espèces de galles de cynipides sur les chênes pédonculés.
François