Oui
Jacques, ton spécimen se rapporte bien à un
Saprinus Er.
Tu as raison pour le nom de l'espèce, il faut choisir entre
Saprinus (S.) aeneus et
Saprinus (S.) aegialius.
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Voici les différences constatées entre les deux espèces de Saprinus Er. (alternative copiée sur mes tableaux de la faune de France en préparations) :
1 (2). – Dans la moitié postérieure de l’
élytre la ponctuation a une disposition non régulière et serrée, verticalement les points sont souvent confluent et forment des lignes désordonnées, alors que latéralement ils sont séparés les uns des autres par environ 0,5 fois leur diamètre ; espace spéculaire externe en moyenne 1/3 plus court que l’interne (la var.
kanaari M. Secq possède la strie suturale raccourcie, elle n’atteint pas la 4e strie ; dans la var.
therondi Auzat la 3e strie est aussi longue que les autres, elle traverse ainsi toute l’espace spéculaire externe ; quant à la var.
dalmoni Gomy il y a une absence complète de l’espace spéculaire externe). Extrémité des lobes latéraux de l’
édéage ♂ non dilatée. (2,4-3,6 mm)..................................................................................................................
aegialius Brenske & Reitter, 1884
2 (1). – Dans la moitié postérieure de l’
élytre la ponctuation a une disposition régulière et un peu espacée, les points sont séparés les uns des autres par environ 1 fois leur diamètre ; espace spéculaire externe en moyenne 1/4 plus court que l’interne (la var.
garnieri Thérond possède la strie suturale raccourcie, elle n’atteint pas la 4e strie ; la var.
fulminans Koltze & Preller est caractérisée par l’absence de la 4e strie, les espaces spéculaires interne et externe ne sont donc plus traversés par cette strie). Extrémité des lobes latéraux de l’
édéage ♂ dilatée. (2,3-3,4 mm)..........................................................................................
aeneus (Fabricius, 1775)
--Pour reconnaître l'espèce, il faut surtout observer l'
apex de l'
édéage mâle, ou toute la superficie ponctuée de l'
élytre https://www.galerie-insecte.org/galerie ... ref=245233. Pour ce dernier caractère une photo plus nette et plus centrée (moitié postérieure) serait nécessaire. D'après la "Cartographie des Histeridae de France" (LAGARDE & SECQ sous presse,
Mémoires Soc. Linn. Bx.),
Saprinus (S.) aegialius remonte jusqu'en Charente-Maritime, je précise bien dans le CCF 2014 une distribution plus large "littoral de l'Océan Atlantique"...
