J’ai repris les clés historiques de Réné JEANNEL. Bien que datant quelque peu, elles ont l’avantage de « balayer » totalement le spectre des carabiques et sont complémentaires de celles de K. HURKA.
De plus, cela me permet de présenter des caractères non discernables sur le cliché.
Voici le cheminement avec son ancienne systématique :
- 
Anisochaeta bien entendu – métépimères présents soit
 Limbata
- pointe du 
mésépimère n’atteignant pas la cavité mésocoxale soit
 Conjuncta
- md sans 
soie externe soit 
Conchifera (même sans faire appel à l’
édéage)
-On arrive alors soit aux 
Harpalidae soit aux 
Pterostichidae mais le spécimen conduit à une impasse pour la première famille car :
-les 
élytres ne sont pas 
rebordées à la 
base, la languette est bisétulée, les 
palpes labiaux sont dichètes donc exit les Harpales !
Pterostichidae donc :
-pl. dichètes, derniers palpomères max. et lab. glabres et tronqués à l’
apex soit la sf. des
Pterostichitae selon René J.
-
onychium non sétulé en dessous, striole 
basale absente soit son genre 
Oreophilus
- 
élytres non 
rebordées à la 
base, 2 
soies ant. marge 
pronotum soit le subg.
 Calopterus
Bien entendu JEANNEL ne décrit que 
selmanni dont certaines formes sont présentes en Fr. 
A ce point, je reviens vers HURKA qui donne 
selmanni et
 pilosus :
- le spécimen n’a pas de ponctuation 
scutellaire SP, une seule impression 
basale sur l’
élytre, les DP sont larges soit
 pilosus maintenant.
J’ajoute, pour être complet, la 
chétotaxie des 
élytres sur le spécimen : DP sur 
interstries 3, 5 et 7 (respectivement au nombre de 7,5,6) et 2 d’un seul côté sur 
interstrie 1 soit au total pour un 
élytre 18 et 38 pour les deux 
élytres – SP 0 – PHP pos-
huméral 6 – PAP préapical 5 ou 6 – 
marginales médianes 3 
apicale AP 1 et BP 
basale 0
Voilà donc les critères plus explicités maintenant. 
