Lors d'un suivi amphibiens en milieu dunaire le 20/10/2020 sur l'île d'Oléron en Charente-Maritime, cette noctuelle est venue à la lampe de ma frontale.
Olivier Laluque : France : Saint-Denis-d'Oléron : 17650 : 20/10/2020
Altitude : NR - Taille : LAA = 15 mm Réf. : 269207
Au début, j'avais pensé à Hecatera bicolorata sans être franchement convaincu. Finalement je ne trouve rien qui puisse réellement correspondre et je n'arrive même pas à être sûr de la famille !
Noctuidae, c'est sûr. Peut-être un peu usée, je n'ai pas l'impression que ce soit Hecatera bicolorata, la tache sombre en bout de la costa est différente ici. Mais je peux me tromper.
Attends d'autres avis qui te mettront sur la bonne piste.
Localisation : Estuaire de la Gironde en Charente Maritime
Noctuelle indéterminée
Messagepar Noisette »
Je vais faire un petit mis-a-jour ce ce sujet.
Comme Olivier a gardé cette individu nous pourrions avoir le résultat d'examen en quelques jours. Mais déjà il y a d'autres infos qui arrivent. Par hasard, vendredi 23/10 pendant inventaire de la collection de Robert Levesque à la Musée de la Rochelle (fait de façon régulier depuis +5ans) Antoine Guyonnet et son collègue ont eu les doutes sur l'ID d'une espèce. Antoine m'a envoyé les photos de 2 individus et quelle surprise, ça semble d'être la même espèce que ici. Individus capturé sur l'île de Ré 10/1989 et 10/1991. J'ai les envoyé à Lepinet qui a resté avec Polymixis mais plutôt P. xanthomista à cause des ailes postérieurs très foncé de la femelle, ils sont bien blanches pour le mâle. Donc voici la situation en attente de examen genitalia pour celui de Olivier et aussi de ceux en Musée.
Mais les ailes antérieurs des 3 individus ne sont pas comme les photos d'autres individus de cette espèce donc peut-être un sous-espèce développé sur les îles de Charente Maritime. Intéressant!
Noisette a écrit : jeudi 22 octobre 2020, 16:20
J'ai les envoyé à Lepinet qui a resté avec Polymixis mais plutôt P. xanthomista à cause des ailes postérieurs très foncé de la femelle, ils sont bien blanches pour le mâle. Donc voici la situation en attente de examen genitalia pour celui de Olivier et aussi de ceux en Musée.
L'étau se resserre...
D'autant que ta donnée du 85 est bigrement limitrophe du 17.
Cette forme est bien intéressante car très caractérisée, ce qui pourrait s'expliquer par son isolement dans l'ouest du pays.
Elle mériterait une publication, et a minima un statut de sous-espèce.
Une étude ADN pourrait aussi donner une idée de la divergence par rapport aux populations plus orientales.
lépi-net a écrit : jeudi 22 octobre 2020, 18:12
Cette forme est bien intéressante car très caractérisée, ce qui pourrait s'expliquer par son isolement dans l'ouest du pays.
Elle mériterait une publication, et a minima un statut de sous-espèce.
Bonjour Philippe,
Amusante ta remarque.
David (alias subrosea pour ceux qui ne connaissent pas) vient de m'écrire à ce sujet : "Toujours sympa comme observation, cela aurait mérité une note, dommage !"
Dommage car je n'ai rien vu paraître alors que les données vendéennes sont répertoriées depuis 2017
Espérons que cette nouvelle donnée comble cette lacune...