A. isoceles sur un lac de montagne est peu probable. Juste avec cette photo c'est compliqué; Il aurait fallu a minima photographier les ailes à plat par dessus.
Pierre
Moi je ne vois pas ce que cela pourrait être d'autre que A. isoceles ? J'ai regardé la nervation, ce n'est pas un Libellulidae donc il reste peu de choix.
Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on n'est pas surpris de penser ce qu'on pense.
Bizarre que la réponse de Benoît s'affiche avant la mienne alors qu'elle n'y était pas quand j'ai écrit !
Si c'est A.isoceles, c'est une date tardive record, une altitude record si c'est "en montagne" à plus de 1000m (si Michel peut la préciser) !
Et aussi un argument en faveur d'une éventuelle deuxième génération évoquée dans l'Atlas Rhône-Alpes !!
L'altitude exact est 1400 m (lac de Javen, Megève). La littérature donne une altitude moyenne de 500 m pour l'essentiel des observations (Atlas Rhone-Alpes du groupe Sympetrum coordonné par Cyrille Deliry), avec néanmoins une indication d'altitude record de 1400 m sans précision de lieu. Je l'ai personnellement déjà observé à 790 m d'altitude mais jamais au-delà de 1000 m.
Si haut que l'on monte ... On finit toujours par des cendres !
Après examen plus approfondi, ce n'est même pas un Aeshnidae....car le triangle alaire des ailes antérieures est perpendiculaire à l'axe longitudinal.
Pierre
J'ai vainement cherché une boucle anale, c'est pour cette raison que Aeshna me semblait bien plausible; j'ai en effet loupé le triangle qu'on ne voit pas si mal en plus. Bien joué!
Du coup vu le faible nombre d'anté nodales et la couleur du sujet Sympetrum s'impose en effet (à moins que je ne rate encore autre chose...).
Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on n'est pas surpris de penser ce qu'on pense.