Il y a des draps bien moins onéreux en Guyane, et je ne sais combien de fournées de doctorants sont envoyés à nos frais annuellement à Patawa. Personnellement, même si je pourrais sans trop en souffrir m'offrir ce genre de petite friandise (je parle du drap à 100 € et pas de la mignonne petite doctorante

), je m'en suis soigneusement abstenu, à cause du foutage de gueule (m'ont dit : "vous ne savez pas ce que cela peut coûter d'alimenter en carburant un groupe électrogène, de changer les lampes, et d'être dérangés en pleine nuit"...). Il y a de plus un repas obligatoire par jour, et avec 15 doctorants et trois accompagnateurs, mon cher ami, plus le prix des chambres, cela majore légèrement l'addition gouvernementale !

Pour moi, et pour beaucoup de gens en Guyane, les proprios sont d'authentiques entomos au départ, qui ont, petit à petit, au cours des décennies, viré aux purs commerçants intéressés par les gros sesterces. Z'auraient bien tort de se priver, les Japonais débarquent par wagons, et pour eux, quinze nuits à 100 € pièce, c'est peanuts.

Et puis, si Nagoya doit vraiment s'appliquer et qu'ils doivent renoncer à louer un drap lum, au moins ils auront fait fortune entre temps.

Prendre son courage à deux mains, c'est toujours plus facile, lorsqu'on est ambidextre.