Bonjour,
L'espace entre l'oeil et la mandibule est-il suffisant comme critère de détermination ?
Deux points sur le thorax (autre photo), point sur le clypeus, bande jaune en bas de l'échancrure de l'oeil.
Zone littorale, Finistère, lieu dit corsen (carré utm uu66 corsen) code commune très éloigné, le 17 08 12, taille environ 15mm, sur ombellifère dans prairie humide. [/url] [/img]
D. sylvestris pour moi aussi.
Pas de pb pour le genre (flèche)
Échancrure de l'oeil presque noire excluant D.media et clypeus presque entièrement jaune (un seul point) .
Bonne journée
gb
ps: donnée sans doute intéressante, à voir avec F.Herbrecht. En Pays de Loire, elle n'est notée que dans le 49 (Gretia février 2011).
Ok pour sylvestris mais j'aurais eu un doute si c'était en altitude : son parasite social, D. omissa lui ressemble comme 2 gouttes d'eau au point de n'avoir été découverte (enfin, différenciée) que dans les années 1930 !
Dolichovespula sylvestris est probablement la plus commune des Dolichovespula, surtout en milieu forestier ou à proximité d'un lieu boisé (je l'ai trouvé sur le campus à Besançon). les mâles sont courants en aout sur les fleurs (j'en ai vu un paquet en bordure d'un bois dans le territoire de Belfort).
Il en est même pour les Vespula : rufa est très forestière (et préfère les milieux humides et parait assez régulière en altitude), germanica est surtout présente en plaine et dans les milieux ouverts et peu boisés (jardins, parcs, villes et villages), vulgaris est courante un peu partout mais moins que germanica dans les lieux ouverts mais en forêt ça a l'air d'être l'espèce dominante (vu les centaines de vulgaris que je vois dans les pièges malaises en forêt et 0 germanica).
En fait la plupart des Dolichovespula sont forestières, certaines sont présentes uniquement en altitude (les parasites sociaux + norwegica) mais en général, ce sont des bestioles de climat plutôt tempéré... (on les a toutes en FC)...
Merci les gars, première validation ! (help please pour tenthredo vespa pour le même coin)
La prairie humide est à 500 m de la mer, protégée du vent et les coteaux sont boisés.
Je n'ai pas vu Franck depuis les vacances, j'ai deux trois pompiles et chrysides pour lui.
Mes obs sont rentrés dans la base de donnée de Bretagne Vivante-sepnb, le Gretia travail avec nous. Sur la base y'a une obs en centre Bretagne mais non validée, le peu d'obs doit être le manque de prospection et détermination.
Oui, pour le manque de prospections :
les guêpes sociales ne se capturent pas très facilement au piège coloré (je n'ai capturé qu'une seule poliste gauloise) et il faut les chercher en forêt (ce qui n'est pas évident, à moins de trouver le nid ou de prospecter les chemins éclairés où l'on trouve pas mal d’ombellifères).
et puis il faut que les gens s'intéressent aux guêpes sociales pour les capturer (bon ils sont déjà des centaines à chercher les pompiles maintenant ^^ c'est déjà super !!!).
ça se capture bien au filet, y a pas trop d'espèces et c'est pas trop compliqué en plaine (en altitude, avec les parasites sociaux c'est autre chose) et on ne craint pas grand chose concernant la piqure, c'est moins rapide qu'un pompile ou une abeille, et même moi, qui ai pourtant 2 mains droites, je ne me suis pas encore fait piquer par une guêpe en tentant de la capturer.
Les pompiles je les chasse au torchon (de cuisine ) : il me sert pour poser un genou à terre, et quand cela se présente à assommer/étourdir les bestioles. En plein sable sur les dunes cela marche moins bien car le choc est trop mou, il faut donc mettre plus de force au risque d'abimer la bête. Sur tout autre terrain le simple impact suffit à étourdir, sans force juste de la vitesse.
s'ils ne finissent pas en miettes, Franck a du bien rire en entendant ça ! (surtout si tu lui apportes une nouvelle espèce !!)
Mais tu as le temps (pendant qu'il est étourdi) de le mettre en tube?
Il m'est arrivé de chasser les guêpes à la main en ville (chasse non prévue, pas de matos): Donc on les assomme en vol à la main (à l'entrée du nid, c'est facile, si on en loupe une, il y en a d'autres). C'est un peu le principe du torchon cité ici, qui doit aller pas mal pour les Pompiles, car la chasse au filet des femelles de Pompiles demande une grande dextérité étant donnée l'habilité de ces bestiole à trouver instantanément la sortie, où qu'elle soit.
Mon premier pompile attrapé (une Arachnospila femelle, ID réalisée par FranckH ^^) a été assez retors : il s'est d'abord caché au fond du filet (au niveau de la couture et il reste caché dedans jusqu'à ce qu'il se décide et là il part comme une flèche ! manque de pot pour lui (enfin, elle), j'en avait placé un juste au dessus de sa tête...
Et j'en ai loupé un certain nombre au sol (pas bcp parce que j'ai pas encore beaucoup capturé avant cet été) : ils ne vont pas vers le haut mais ils filent sur le sol et profite du moindre espace entre le sol et le filet pour se sauver...
alors je termine un filet transparent (mais plus fragile par contre :s) pour bien voir où il est...
Faut pas trop compter sur l'aspirateur à bouche pour les pompiles à part peut-être à la sortie du nid (j'ai ainsi pu attraper un minuscule sphégien, Diodontus tristis M (aux tarses un peu tordus caractéristique du Mâle de l'espèce), qui attendait sa femelle...
L'aspi est intéressant pour capturer une petite abeille ou vespiforme (Chryside, Trypoxylon, Ectemnius, etc) qui a le réflexe de se cacher dans un nid (sinon on peut attendre ^^).
Patrick_B a écrit :Il m'est arrivé de chasser les guêpes à la main en ville (chasse non prévue, pas de matos): Donc on les assomme en vol à la main (à l'entrée du nid, c'est facile, si on en loupe une, il y en a d'autres). C'est un peu le principe du torchon cité ici, qui doit aller pas mal pour les Pompiles, car la chasse au filet des femelles de Pompiles demande une grande dextérité étant donnée l'habilité de ces bestiole à trouver instantanément la sortie, où qu'elle soit.
Et bien l'idée m'est venu suite aux difficultés exposées par Franck, et re-exprimées ici par Jé [oui Jé, je les met dans le tube et ils se reveillent après, parfois ils bougent encore et font des bons au sol mais cela reste facile pour les collecter]. Du coup j'ai repensé aux "claques" que je donnais aux mouches pour les étourdir et faire cavaler mon chien derrière quand il était petit.
Le plus petit insecte que j'ai jamais "claqué à la volée" était un moustique : et pas en Amazonie ! En Finlande ! Ils étaient tellement gros qu'il y avait un impact. La première piqure sur la cheville avait gonflée genre demi balle de ping pong aplatie .
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