Bien, voila ! Tout est à peu près dit ici, au sujet des préparations:
De la perfection esthétique qui prend 5mn sur des bête de 12 mm, mais qui se trouve multiplié par 4 quand on a des bêtes 2 fois plus petites, jusqu'au nécessités de l'étalement stakanoviste de l'entomologiste forcené qui a posé des pièges, ou pire qui reçoit le produit de campagnes de piégeage. d'autant que la conservation en alcool même bien titré, rend l'opération beaucoup plus délicate.
Une remarque amusante, anectdotique mais parfois justifiée: On étale bien symétrique, et après on s'aperçoit que tel caractère est également masqué de chaque cotés!
Comme le dit en me citant que l'on étale sommairement ou très soigneusement, il est important de savoir, selon le genre, ce que l'on aura à observer, et pour un débutant qui va prendre la clé intégrale à partir des nervation alaires, il faudra au moins voir une aile antérieure correctement.
Selon les cas, on pourra se dispenser d'écarter les mandibules, mais pour d'autre, c'est quasi insispensable....
Ceci n'empêche que pour se constituer une collection "de référence" ou bien une collection destinée a être photographiée, une présentation à la fois esthétique et mettant en évidence les caractères est tout à fait souhaitable.
Un papier sur E. nigitarsus:
Ectemnius nigritarsus (Herrich-Schäffer), espèce sporadique de la faune eurasienne (Hymenoptera, Crabronidae) par Jacques Bitsch & Henri Savina. Bulletin de la Société entomologique de France, 122 (2), 2017 : 143-150 (PDF)