RIBEYRE a écrit : j'ai trouvé actuellement soit de "l'alcool éthylique à 70 pour cent" qui contient du camphre, de couleur jaune soit un "alcool modifié 90 % vol" non coloré mais qui contient de l'acétone et de l'isopropyl alcohol et je ne sais quoi en penser.
Tous les alcools "du commerce", grandes surface ou pharmacies, sont des mélanges d'éthanol pur, éventuellement d'eau et de dénaturants les rendant impropres à la consommation humaine.
- L'alcool à brûler est un alcool à 90°, dont le dénaturant est pour l'essentiel du méthanol à une concentration de l'ordre de 5%.
- L'alcool "modifié" à 70° des pharmaciens contient du camphre et un colorant jaune (tartrazine ou autre).
- L'alcool "dénaturé" à 90° des pharmaciens a une composition variable. Celui que je connais ne contient pas de méthanol comme l'alcool à brûler, mais d'autres alcools (butylique, isopropylique) et pas d'acétone.
Aujourd'hui, en France, il n'y a que ces trois alcools qui soient accessibles aux particuliers, pour des raisons fiscales qui n'arrangent ni les entomos ni les fabricants de pastis à domicile. Dénaturés ou pas, ils viennent tous de la betterave... ou de la canne à sucre qi on se trouve dans les pays chauds.
Si l'on veut de l'éthanol pur (alcool absolu à 99,9999999 %), ou dilué avec de l'eau (à 70° 90° ou 95°), il faut être un professionnel (ou un pharmacien), et s'adresser aux fournisseurs de produits pour labos.
Pour un usage entomo, je ne sais pas si la présence des produits de dénaturation de l'alcool dénaturé à 90°des pharmaciens présente un inconvénient ou pas. En tout cas, je l'utilise si nécessaire, même si j'utilise en généra l le pavesi (80% acétone, 20% eau). C'est bien sûr intuitif, mais j'aurais tendance à ne pas faire confiance à l'alcool à brûler industriel. Pour l'anecdote, j'ai vu en Afrique certains chasseurs de coléos qui conservaient leurs bêtes dans de l'alcool de palme local, le
sodabi, qui devait bien titrer dans les 60-70° !
Pour amener l'alcool à 90°à nos bons vieux 70° entomo, il suffit de rajouter de l'eau distillée ou déminéralisée.