ne soyons pas alarmiste, l'homme à bon dos mais n'y est pour pas grand chose, s'il ne pollue pas, n'abat pas les arbres, et gère ses déchets intelligemment
Je pense que ce que tu nous expliques là est surtout dû pour les espèce hypogées à la sécheresse ambiante.
En effet j'ai pu constater ces dernières années, dans un circuit de grottes que je mets au programme depuis une quinzaine d'années, et que je revisite au minimum tout les deux ans, un asséchement régulier qui suit comme il est logique la sécheresse généralisée de notre climat. Et même quand il y a de gros déluges comme dans le sud ouest il ya quelques mois, cela ne suffit pas à faire rentrer les choses dans l'ordre comme on le voudrait, car dans ce cas l'ordre des choses c'est l'enfouissement de l'eau qui suit le niveau général, très bas actuellement, des massifs qu'elle parcoure et que mêmes des déluges durant des jours ne peuvent combler.
Il n'y a plus qu'à attendre que le cycle s'inverse et que les grottes retrouveront la faune qu'on aime bien y rencontrer, et qui n'aimant pas la sécheresse suis l'eau en s'enfonçant également vers des niveaux plus humides qui leur convient. Il faut juste espérer que cette inversion se ferra avant quelle soit devenue irrémédiable au risque d'entrainer une disparition totale des espèces qui peuplaient les massifs concernés.
Le mythe du cavernicole n'est plus à entretenir la faune qu'on rencontre au cours de nos explo. se trouve là parce que les intempéries l'on entrainé et va chercher souvent sans y parvenir à regagner son milieu habituel des fissures du calcaire et le mss. C'est un constat que j'ai fait avec les coléoptères et il n'y a aucune raison qu'il n'en soit pas de même avec les Myriapodes et autres classes d'invertébrés.
Je pense qu'il en est de même pour les chauve-souris qui désertent certaines grottes ce dont on rend responsables les spéléologues. Ces petits mammifères des plus fragiles sont respectés par les spéléos, mais leur membranes alaire, leur patagium est très sensible à la sécheresse de leur habitat qu'elles quitteront pour rejoindre un lieu bien plus humide à leur convenance.