macharivernanoz a écrit :Petite question à la prof de bio (et autres bien sur, je ne suis pas sectaire!

)
Ouf!!
Question pas facile! Chez le mammifère, la majorité des stimuli externes (pression, température, lumière, son...) peuvent, à partir d'une certaine intensité seuil, donner naissance à un message nerveux sensoriel douloureux bien caractérisable car il met en jeu des fibres nerveuses spécifiques (pour nous, c'est ce que l'on appelle le message "douleur lente", celui qui apparaît seulement une minute après s'être brûlé la main par exemple). Je ne pense pas que les insectes possèdent de telles fibres...La nuance entre un simple réflexe de rétraction lié à la perception "normale" et à une perception douloureuse ne peut donc pas se faire par ce biais.
Cependant, chez nous, la douleur présente aussi (et surtout) une composante cérébrale très liée aux processus émotionnels, mémoriels....(exemple classique de la douleur du membre manquant). C'est d'ailleurs cette douleur là qui est la plus difficile à évaluer et à traiter correctement. C'est déjà difficile d'évaluer la douleur chez l'homme, un peu plus difficile sur un autre mammifère ....alors chez l'insecte!
Une solution possible serait de rechercher des récepteurs morphiniques cérébraux? Encore que, la morphine n'a pas que des actions anti-douleur chez l'homme et je ne suis pas sûre de la validité du raisonnement!
Bon si il y a d'autres réponses, moi aussi je suis partante!