Tout d'abord, il n'est pas toujours facile d'étudier la spinulation de certaines bestioles car, comme le dit le Roberts, les épines sont parfois très petites à indécelables...
Quant aux
trichobothries (!!), elles non plus ne sont pas toujours faciles à détecter :
- sur le
métatarse IV, elle peut être tout simplement inexistante
- sur le
métatarse I, toujours présente. Celle-ci se situe sur le haut du
métatarse et il est donc parfois utile de voir la patte de profil. Ce qui n'est pas évident sous alcool, j'en conviens, mais ci cela ne va pas, j'en arrive à la solution radicale qui est de couper la patte, afin de mieux voir. Cela dit, il faut savoir que les
trichobothries se situent toujours dans une espèce de 'trou' qui peut faciliter visuellement la recherche.
D'autre part, travailler sur bino avec un fort agrandissement procure une profondeur de champ très courte : il peut donc être utile de faire varier la focale et d'ouvrir grands les yeux. Et parfois, quand je ne parviens malgré tout pas à la voir, je fais 2-3 photos et je tâche de l'y apercevoir : ce système marche parfois mieux que la vue...
Enfin, certaines bestioles sont tellement reconnaissables à vue (avec toutefois un peu d'habitude), qu'il n'est même plus nécessaire de passer par cette étape. Et tu verras, à un certain moment, tu reconnaîtras plus facilement la bestiole par l'
épigyne et non par la vue de l'
habitus.
Voilà, c'est ma 'technique' et peut-être y en a-t-il d'autres.
