Il s'agit maintenant de
Lyxoglyptus spartii (Olivier, 1807) rangé chez les
Cleonini et non plus chez les Lixini.
Explication:
le lien de la note originale sur Zootaxa, (sur la deuxième page) écrite par Alonso-Zarazaga en Anglais. (bouton bleu pour télécharger)
La traduction en Français:
Resmecaspis Hoffmann, 1959 and Resmecaspis pecoudi (Hoffmann, 1959)
Ces taxa ont été décrits dans le genre Mecaspis Schoenherr, 1823, mais le sous-genre Resmecaspis a été rangé comme genre par Alonso-Zarazaga & Lyal (1999) puisque, de la description originale, il était clair que le type espèce n'ait pas appartenu à Mecaspis. La description, cependant, n'a pas permis un placement approprié des espèces.
Mecaspis (Resmecaspis) pecoudi a été décrit (Hoffmann, 1959:192) d'un mâle simple récolté par G. Pécoud en Sierra de Béjar (Espagne) en juillet 1954 et maintenu dans la collection de Hoffmann, logé au laboratoire d'Entomologie du Musée national d'histoire Naturelle de Paris (France), où H. Perrin m'a permis de l'étudier. À ma surprise, l'holotype s'est avéré être un mâle Occidental-Méditerranéen de Lixus (Lixoglyptus) spartii Olivier, 1807. On propose donc les mises suivantes en synonymie :
Lixoglyptus Reitter, 1916 = Resmecaspis Hoffmann, 1959 syn. n.
Lixus (Lixoglyptus) spartii Olivier, 1807 = Mecaspis (Resmecaspis) pecoudi Hoffmann, 1959 syn. n.
Une étiquette correspondante d'identification a été ajoutée à l'aiguille de l'holotype. Cependant, Hoffmann était correcte en plaçant Resmecaspis dans les Cleonini, plutôt que dans les Lixini, puisque les caractères montrés par spartii et son parent proche L. mogadorus Heyden, 1887 sont plus en accord avec ceux qui définissent la tribu Cleonini, à savoir, le rostre court avec le sommet des scrobes atteignant presque son apex et la granulation dense des élytres et du pronotum, seulement connu dans les membres de ce dernier. D'ailleurs, les Fabaceae sont connus pour être des plante hôtes pour quelques genres de Cleonini, alors que ce n'est pas le cas pour les Lixini. Généralement le facies des deux espèces est réminiscent des espèces des genres Cleonis Dejean, 1821 ou Cyphocleonus Motchulsky, 1860 (bien que ceux-ci emploient l'Asteraceae comme plante hôte). En attendant une étude détaillée des limites phylogénique et génériques dans les Lixinae, je place, pour l'instant, Lixoglyptus comme genre valide dans les Cleonini (nouveau placement), avec deux espèces incluses : Lixoglyptus spartii (Olivier, 1807) (taxon combiné) et Lixoglyptus mogadorus (Heyden, 1887) (taxon combiné). Lixus circumcinctus Boheman, 1835 (mineur d'Asie, Caucase, Iran, Asie centrale), espèce apparemment vivant sur les Brassicaceae et qui ne partage pas certains des physionomies du L. spartii de L. mogadorus, est exclue de ce genre.
C'est une histoire sympa, cette description d'une espèce qui existait déjà
Voilà, cette traduction (un peu plus claire je pense) sera intégré au pdf.