Rien de révolutionnaire là-dedans, mais une succession de petites choses qui font qu’une personne moins familiarisée avec la photo peut passer de peu à côté d’un bon résultat.
Première chose, le matériel
- Reflex Nikon D300 et 105 macro Nikon
- Trépied stable muni d’une bonne rotule ; si besoin, le lester d’un poids supplémentaire (sac rempli de sable, de farine, ou de toute autre matière illégale) suspendu à la colonne centrale. Le mien possède un niveau à bulle bien pratique. Sinon, veiller au bon positionnement final de l’objectif (verticalité dans tous les sens)
- Tout boîtier peut faire l’affaire ; cependant, l’option de pouvoir relever le miroir avant l’obturation est un plus très appréciable, pour limiter toujours plus le risque de vibration. Les compacts ne possédant pas de miroir, ils sont à l’abri des soucis de vibrations induits par celui-ci
Fred Chevaillot : France : Saint-Christophe-en-Oisans : 38520 : 09/11/2009
Altitude : NR - Taille : inconnue
Réf. : 155334
La lumière
- C'est souvent LE problème le plus difficile à résoudre. J’ai testé plusieurs diffuseurs fait maison, pour atténuer la puissante de l’éclair de flash intégré ou cobra. Depuis peu, le plus souvent, je ne me sers plus du flash.
- Le boîtier est placé face à une large fenêtre, et je place entre les jambes du trépied un réflecteur (morceau de carton recouvert de papier alu, ou de simple papier blanc, suivant la brillance de l’insecte). Dans le viseur, il est facile de voir l’apport de lumière dû au réflecteur et de le doser
- Au final, l’effet me semble plus intéressant, la lumière est plus symétrique, et plus rasante. Elle permet ainsi de mieux voir les reliefs que la lumière du flash, qui tombe verticalement.
- Cependant, en cas d’utilisation du flash, faire des essais en dosant sa puissance : le plus souvent, il est nécessaire de la réduire assez fortement, jusqu’à 2 unités.
Le positionnement de l’insecte
- Sur une table, je dispose un morceau de carton-plume, bien blanc
- Dessus je mets un support en plastique transparent (actuellement, une boîte qui contenait des bristol
- L’insecte n’étant pas toujours d’une horizontalité absolue, il est souvent nécessaire de placer des petites cales sous le carton-plume.
Fred Chevaillot : France : Saint-Christophe-en-Oisans : 38520 : 09/11/2009
Altitude : NR - Taille : inconnue
Réf. : 155335
La prise de vue
- réglage iso au minimum possible
- retardateur calé sur 5 s
- exposition manuelle, à définir au cas par cas selon la brillance et l’albedo de l’insecte
- mise au point manuelle, en vue d’une utilisation de Combine Z
- En général, je me cale à f8, et le temps de pose varie de ½ à 2 s
- Utilisant la lumière du jour, les meilleurs résultats sont obtenus par temps gris et lumineux, donnant une lumière douce, homogène et stable.
- Pour Combine Z, je décale la mise au point sur l’objectif, visuellement. Pour une grosse bête (cétoine par ex.), la série peut monter à 20 photos ou plus.
- miroir relevé avant le déclenchement
Post-production
- Combine Z : c’est du « tout auto » : menu Macro > Do Stack. Je laisse faire...
- Ensuite, je traite avec Photoshop. La balance des blancs est facilement rétablie grâce à un coup de pipette "point blanc" sur le fond du carton-plume blanc :
- Un rééquilibrage des ton foncés et des tons clairs :
[lien brisé]
- Un petit coup de netteté
- … et voilà ! J'ai jamais fait un post si long !
Maintenant, ce qu'il me faudrait, c'est un bon tuto sur l’étalage, avec tous vos petits trucs, et photos à l’appui !
Kicékisicol ?