Suivi Cuivré des marais
Animateurs : Gyp', PPer, totor, bobabar, Noisette
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- Enregistré le : samedi 8 mars 2008, 19:19
- Localisation : Vienne
[Info] Suivi Cuivré des marais
Salut les amis,
je viens de voir dans une proposition de protocole de suivi de populations de Cuivré des marais qu'il est fait état d'une recherche des pontes sur les plantes-hôtes par placettes. Cette méthode est-elle rentable ? Avez-vous déjà cherché des pontes de cette manière et quels sont les résultats ?
La présence d'adultes de Cuivré des marais sur une parcelle suffit-elle selon vous à définir son statut reproducteur ou est-ce une espèce à trop fort pouvoir de dispersion ?
Merci pour vos infos et docs si vous avez !
Sam
je viens de voir dans une proposition de protocole de suivi de populations de Cuivré des marais qu'il est fait état d'une recherche des pontes sur les plantes-hôtes par placettes. Cette méthode est-elle rentable ? Avez-vous déjà cherché des pontes de cette manière et quels sont les résultats ?
La présence d'adultes de Cuivré des marais sur une parcelle suffit-elle selon vous à définir son statut reproducteur ou est-ce une espèce à trop fort pouvoir de dispersion ?
Merci pour vos infos et docs si vous avez !
Sam
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- Membre
- Enregistré le : vendredi 12 juillet 2013, 8:33
- Localisation : Versailles
Suivi Cuivré des marais
Salut juste une chose qui me chiffonne un peu
Oui et non selon moi il reste assez sédentaire mais il peu très bien occuper une parcelle et se reproduire dans celle voisine le mieux reste d'y trouver la plante de la chenille et les oeufs pour confirmer
c'est quoi en fait? Un maillage du terrain en petits carrés?par placettes
La présence d'adultes de Cuivré des marais sur une parcelle suffit-elle selon vous à définir son statut reproducteur ou est-ce une espèce à trop fort pouvoir de dispersion ?
Oui et non selon moi il reste assez sédentaire mais il peu très bien occuper une parcelle et se reproduire dans celle voisine le mieux reste d'y trouver la plante de la chenille et les oeufs pour confirmer
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- Membre confirmé
- Enregistré le : samedi 8 mars 2008, 19:19
- Localisation : Vienne
Suivi Cuivré des marais
oui, les placettes ce sont des zones échantillon au sein d'une parcelle
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- Membre confirmé
- Enregistré le : mercredi 3 décembre 2008, 17:47
- Localisation : Nantes
Suivi Cuivré des marais
De ce que j'ai vu dans le Marais poitevin en Vendée, il n'est ni sédentaire ni mobile à 100 % : plutôt des populations bien installées et pérennes avec en leur sein quelques individus très vagabonds, des "pères fondateurs" à l'américaine en quelque sorte...
Pour répondre à l'autre question de Sam, je n'ai pas fait de recherches d'œufs mais j'ai fait plusieurs petites expériences de comptage de chenilles (dont une à Lathus-Saint-Rémy
). Ça m'a semblé assez performant et peut-être cela le serait il encore plus avec les œufs, en extrapolant ce que j'ai vu pour Thecla betulae à bien plus grande échelle.
Pour répondre à l'autre question de Sam, je n'ai pas fait de recherches d'œufs mais j'ai fait plusieurs petites expériences de comptage de chenilles (dont une à Lathus-Saint-Rémy

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- Membre confirmé
- Enregistré le : vendredi 15 septembre 2006, 23:16
- Localisation : Andorre
Suivi Cuivré des marais
Dans les PO/Ariège cette methode à été utilisée pour le suivie de Lycaena helle. La recherche des oeufs à d'ailleurs permis de démontrer la présence de cette espèce en Andorre avant que je ne trouve des imago
"Les insensés vivent sans jouir de ce qu'offre la vie" Démocrite
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- Animateur
- Enregistré le : mercredi 3 février 2010, 12:14
- Localisation : Liesle (25)
Suivi Cuivré des marais
Je suis intéressé pour voir le protocole en question si c'est possible. 

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- Membre confirmé
- Enregistré le : samedi 8 mars 2008, 19:19
- Localisation : Vienne
Suivi Cuivré des marais
Merci pour vos réponses, si je comprends tout les œufs sont repérables pour qui sait les chercher (j'imagine en plus que la fenêtre de temps pour la recherche est plutôt étroite) et c'est une pratique qui n'est apparemment pas encore trop développée. Il faudrait donc aussi fouiller du côté des chenilles qui pourraient être plus visibles. Je vais continuer à chercher dans ces deux directions...
Bébert pour ne rien te cacher ce protocole concerne les suivis de populations sur des sites à Cuivré des marais compensés pour la future LGV Sud Europe Atlantique.
Le protocole n'étant pas finalisé il n'est pas diffusable pour le moment.
Bébert pour ne rien te cacher ce protocole concerne les suivis de populations sur des sites à Cuivré des marais compensés pour la future LGV Sud Europe Atlantique.
Le protocole n'étant pas finalisé il n'est pas diffusable pour le moment.
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- Membre confirmé
- Enregistré le : jeudi 26 juillet 2007, 22:56
- Localisation : fin fond des HDF
Suivi Cuivré des marais
le coup des placettes marche bien pour tout un tas de trucs pas trop mobiles.
les oeufs, les chenilles, les plantes, les mollusques...
Dans une zone définie préalablement, en fonction des besoins,
un nombre déterminé de placette est réalisé.
Ces placettes d'examen sont d'une dimension prédéfinie et peuvent être matérialisées par un cadre mobile.
Tu poses ton cadre et tu comptes tout ce qui t'intéresse à l'intérieur.
Cela donne ensuite: "sur la placette n° "tant", j'ai trouvé 84 oeufs de l'espèce ciblée; la localisation gps de la placette n° "tant" correspond au point "tant"
et donc ma placette est parfaitement géolocalisée à 3m près"
Si le nombre de placettes est important, cela permet de tout rentrer dans une bdd qui couplée à un SIG permet de cartographier finement la zone étudiée.
Cela permet de dégager les zones de plus grands intérêts dans la zone étudiée (faut bien choisir sa symbologie...)
Les données négatives étant aussi des données, cela permet aussi de définir les zones de moindre intérêt dans la zone étudiée.
Bref, cela démontre de façon quantifiée/chiffrée et cartographiée ce qui est important et ce qui doit être préservé.
Dans le cas qui préoccupe Sam, le but de la méthode est donc de cartographier les zones ou le cuivré a pondu. Zones qui doivent être préservées
et qui doivent être inclues dans les mesures compensatoires.
Après,
pour le protocole,
il y a plusieurs façon de procéder.
Le nombre de placette peut être très élevé, les placettes réparties de façon régulière tous les 5m ou 10m par exemple.
Cela veut dire que sur une zone définie d'une certaine surface, un nombre précis de placette sera réalisé, indépendamment de la présence ou non
d'un facteur physique favorisant.
Si l'on prend en compte, le facteur physique favorisant, la disposition des placettes peut-être orientée:
dans le cas présent le facteur principal, c'est la plante hôte sur laquelle les femelles de cuivrés vont préférentiellement déposer leurs oeufs.
Un nombre élevés de placettes peut être réalisé dans les zones les plus favorables du fait de la présence de la plante et un nombre standardisé moindre dans les zones où la plante est absente.
Enfin,
il existe des protocoles, où les placettes sont disposées en lignes les unes par rapport aux autres, plusieurs lignes pouvant être parallèles
et certaines pouvant être perpendiculaires aux premières pour les recouper et essayer d'acquérir une meilleure vu d'ensemble.
Dans une étude sur un mollusque (moulinsiana), j'ai lu que des lignes de placettes supplémentaires avaient été faites dans une zone supposée beaucoup plus favorable. La disposition des placettes au sein de chaque ligne peut être orientée ou standardisée (tous les 5-10-50m)
Dans tous les cas,
çà a un intérêt de rendre un résultat chiffré, de faire des stats, de démontrer chiffres à l'appui que tel ou tel endroit doit être préservé pour telle raison
et de spacialiser sur cartes ces informations pour les rendre compréhensibles même pour un béotien (à condition qu'il sache lire les légendes)
Bref,
et pour conclure,
ce système de placette d'examen permet de quantifier la nature.
c'est très à la mode, mais c'est pas négatif: bien mis en oeuvre et bien expliqué çà permet de dégager des arguments accompagnés de preuves étayées
pour préserver ce qui doit l'être.
Après faut que cela soit suivi d'effet et c'est pas toujours le cas, mais cela c'est un autre débat.
les oeufs, les chenilles, les plantes, les mollusques...
Dans une zone définie préalablement, en fonction des besoins,
un nombre déterminé de placette est réalisé.
Ces placettes d'examen sont d'une dimension prédéfinie et peuvent être matérialisées par un cadre mobile.
Tu poses ton cadre et tu comptes tout ce qui t'intéresse à l'intérieur.
Cela donne ensuite: "sur la placette n° "tant", j'ai trouvé 84 oeufs de l'espèce ciblée; la localisation gps de la placette n° "tant" correspond au point "tant"
et donc ma placette est parfaitement géolocalisée à 3m près"
Si le nombre de placettes est important, cela permet de tout rentrer dans une bdd qui couplée à un SIG permet de cartographier finement la zone étudiée.
Cela permet de dégager les zones de plus grands intérêts dans la zone étudiée (faut bien choisir sa symbologie...)
Les données négatives étant aussi des données, cela permet aussi de définir les zones de moindre intérêt dans la zone étudiée.
Bref, cela démontre de façon quantifiée/chiffrée et cartographiée ce qui est important et ce qui doit être préservé.
Dans le cas qui préoccupe Sam, le but de la méthode est donc de cartographier les zones ou le cuivré a pondu. Zones qui doivent être préservées
et qui doivent être inclues dans les mesures compensatoires.
Après,
pour le protocole,
il y a plusieurs façon de procéder.
Le nombre de placette peut être très élevé, les placettes réparties de façon régulière tous les 5m ou 10m par exemple.
Cela veut dire que sur une zone définie d'une certaine surface, un nombre précis de placette sera réalisé, indépendamment de la présence ou non
d'un facteur physique favorisant.
Si l'on prend en compte, le facteur physique favorisant, la disposition des placettes peut-être orientée:
dans le cas présent le facteur principal, c'est la plante hôte sur laquelle les femelles de cuivrés vont préférentiellement déposer leurs oeufs.
Un nombre élevés de placettes peut être réalisé dans les zones les plus favorables du fait de la présence de la plante et un nombre standardisé moindre dans les zones où la plante est absente.
Enfin,
il existe des protocoles, où les placettes sont disposées en lignes les unes par rapport aux autres, plusieurs lignes pouvant être parallèles
et certaines pouvant être perpendiculaires aux premières pour les recouper et essayer d'acquérir une meilleure vu d'ensemble.
Dans une étude sur un mollusque (moulinsiana), j'ai lu que des lignes de placettes supplémentaires avaient été faites dans une zone supposée beaucoup plus favorable. La disposition des placettes au sein de chaque ligne peut être orientée ou standardisée (tous les 5-10-50m)
Dans tous les cas,
çà a un intérêt de rendre un résultat chiffré, de faire des stats, de démontrer chiffres à l'appui que tel ou tel endroit doit être préservé pour telle raison
et de spacialiser sur cartes ces informations pour les rendre compréhensibles même pour un béotien (à condition qu'il sache lire les légendes)
Bref,
et pour conclure,
ce système de placette d'examen permet de quantifier la nature.
c'est très à la mode, mais c'est pas négatif: bien mis en oeuvre et bien expliqué çà permet de dégager des arguments accompagnés de preuves étayées
pour préserver ce qui doit l'être.
Après faut que cela soit suivi d'effet et c'est pas toujours le cas, mais cela c'est un autre débat.
quelques bêtes par ci par là.
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- Membre confirmé
- Enregistré le : mardi 21 juin 2005, 22:17
- Localisation : Tournon - Indre (36)
Suivi Cuivré des marais
Ouipassionnédessixpattes a écrit :....
Après faut que cela soit suivi d'effet et c'est pas toujours le cas, mais cela c'est un autre débat.

Ce genre de protocole a été réalisé par ici (Maculinea)... Toutes les stats possible et imaginable on été faite mais après

Denis
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- Membre confirmé
- Enregistré le : jeudi 26 juillet 2007, 22:56
- Localisation : fin fond des HDF
Suivi Cuivré des marais
Cela t'aide Sam86?
quelques bêtes par ci par là.