genre latin féminin
milles excuses !!!
Non, JELQ ne m'a pas traumatisé !!!

Son intervention était juste, dans le sens où oui sur une simple photo l'ensemble des caractères, nécessaires à la reconnaissance d'une espèce par dichotomie, ne sont pas appréciables.
Mais au delà de ça, certaines espèces ou certains genres sont reconnaissables par leur fasciès, concept difficile à faire entrer dans la systématique par ailleurs. Nous le faisons quasiment tous pour les familles.
Que quelqu'un vienne me dire qu'il utilise une clé pour différencier un hyménoptère d'une punaise et je le qualifierais d'hypocrite. Et même, au sein des Caraboidea, qui utilise la clé de jeannel pour les sous familles et les tribus ? Y en-t-il qui démontent systématiquement les hanches antérieures pour observer les nombre de perforations dans la cavité coxale ? Non, encore une fois cela se fait au fasciès. C'est une méthode hasardeuse, basé sur un néant scientifique et méthodologique, mais c'est fiable dans une certaine mesure et le vrai talent de l'entomologiste est de savoir jusqu'où il est capable d'être fiable par le fasciès et donc quand il doit assurer sa
diagnose par une analyse dichotomique.
Dans le cas présent, comme je le disais, je pense à 99,5% que cet individu appartient à l'espèce Amara aenea. On peut la confondre avec d'autres espèces françaises, mais elles sont très rares et surtout confinées à des zones frontalières en montagne. La localité indique que ce n'est pas le cas.
Par contre, un très mauvais point pour ces photos, on n'arrive pas du tout à voir les prforations coxales
Tout ça pour dire que si j'avais pris des gants sur les précédents messages, c'est parce que j'avais la flemme d'expliquer la démarche.
Je conclus en disant que cet Amara aenea a les
tarses postérieurs dilatés, c'est donc un mâle. C'est donc UN Amara aenea
