Bonjour à tous!
J'ai plusieurs questions à propos de cette photo : dois-je me contenter de Pieris sp. ou est il possible de trancher entre P.rapae et P.brassicaae?
Au vu du comportement, il s'agit d'une femelle entrain de pondre?
La couleur de l'oeuf est-il un indice en faveur d'une espèce ou l'autre?
Cécile B. : France : 11 8 2005 : Saint Didier d'Aussiat : 01
- ref:5279
Au fait, elle est bien en train de pondre! Mais la couleur de l'oeuf n'est pas un critère d'identification (a ma connaissance)
Il existe deux autres espèces dans le genre Leptidea :
Leptidea duponcheli qui diffère de sinapis par l'extrémité de la massue antennaire sans point blanc en dessous. De plus elle est plutôt "provençale" et affectionne les terrains secs de type "garrigue".
Leptidea reali qui a été décrite il y a peu et pour laquelle je ne possède malheureusement aucune biblio.
Merci Cédric!
La différence entre les deux genres Pieris et Leptidea ne se fait tout de même pas uniquement sur la couleur des antennes?
Je ne vois pas réellement de points blancs au niveau des massues mais plutôt une extrêmité qui apparaît rouge du côté externe et noire, côté interne
Cécile B. : NR : inconnu inconnu inconnu : Saint Didier d'Aussiat : 01
- ref:5280
Oui, Cécile, ce critère (la couleur de la massue antennaire) sert uniquement a différencier Leptidea sinapis de Leptidea duponcheli.
Chez sinapis, effectivement l'extrémité des antennes est brune, peu pointue, et il y a du blanc en dessous (je le vois sur la photo).
Chez duponcheli, l'extrémité des antennes est noire, pointue et sans aucune tâche blanche en dessous.
Les Pieris (sensus stricto) ont un aspect plus massif, moins grêles, les ailes plus "rondes" et donc moins allongées.De taille plus importante aussi.
Ces critères ne sont pas très sérieux, mais il y a rarement de tableaux dichotomiques dans les ouvrages réservés aux rhopalos.
En tout cas la différence se fait très facilement avec un minimum d'observation.
Grand merci Cédric !
Il faut donc que je me débrouille pour voir et revoir tous ces papillons ....et espérer un jour être capable de les reconnaître du premier coup en plein vol?
Oui je sais, je rêve un peu...beaucoup
Je commence à comprendre l'interêt des collections perso (tout comme l'interêt de l'herbier quand on veut faire de la bota) mais j'avoue avoir du mal à me décider de trucider ces si jolies bestioles (attitude peu cohérente, j'en conviens, par rapport à l'herbier qui ne m'a jamais posé de problèmes metaphysiques)!
Pourtant, les plantes sont aussi des êtres vivants et la composition d'un herbier necessite souvent de prendre aussi les racines!
Pour moi, une collection est indispensable si l'on veut accroître ses connaissances...
Et pas de soucis pour reconnaître (même au vol a 10m de distance) un Pieris d'un Leptidea, l'aspect grêle et la petite taille de ces derniers sont mémorables. Tu y arriveras bien plus vite que tu ne le penses!
Puis-je m'immiscer dans votre petit nid intime
Je dirai que Cédric a, malgré son jeune âge (), tout à fait raison
Comment ça : je dérange ... je participe, tout simplement
Jean-Pierre.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
gypaete.barbu a écrit :Je dirai que Cédric a, malgré son jeune âge ...
Jeune galopin savant vaut mieux que vieille carne ignare?
Ben oui !
gypaete.barbu a écrit : Comment ça : je dérange ... je participe, tout simplement
Bien sûr, cher rapace ! Il est effectivement dans les habitudes du Gypaète de faire plusieurs nids sur son territoire...
Heureusement que le territoire entomo est vaste !
Et voilà pourquoi les tendres poulets ont les faveurs des gentes poulettes Le combat est inégal .... allez, viens Rossinante ... les moulins à vent ont aussi des ailes ..... et au moins, eux, ils grincent parfois mais ne manient point les sarcasmes (Ô tempora...)
Pour la Nième fois : Je vais me faire Hara-Kiri (mais je ne dis pas quand ...Z'avez encore du temps à me supporter ), la vie est trop injuste ....
Jean-Pierre.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.