Moi qui suis spécialiste en biniou pakistanais, je dis Leptopterna dolabrata (antennes et cuisses noires)
Wagner : " mâle d'un gris verdâtre ou brunâtre, plus tard la couleur foncière devient orangée.
Tache de noir. Antennes noires sauf la base de l'article II qui est brun. Pronotum noir avec 3 bandes longitudinales jaunes. Hémélytres clairs avec des bandes longitudinales noires.
Pattes de Ia même couleur que les hémélytres, tachées de noir."
Qu'est-ce que ça pourrait être d'autre ?
Et les cerfs-volants soudain s'envolèrent dans le vent solaire
Depuis que la découverte de Leptopterna ferrugata m'a fait déclasser tous mes Leptopterna dolabrata en Leptopterna sp, je ne suis plus sûre de rien moi...
mais c'est vrai que ça a l'air assez facile de séparer les espèces d'après la FdF des Miridae...
Effectivement, tout n'est peut-être pas si simple dans le monde impitoyable des Miridae :
le 14 Juin 2007
plisthenes a écrit :Il y a deux, ou peut-être trois espèces [de Leptopterna] en France. Je ne m'y suis pas plongé depuis longtemps, et les clés existantes ne sont pas bonnes. Les spécialistes sont au travail sur la question, mais à ma connaissance le papier attendu n'est pas encore sorti.
Y a-t-il du nouveau à cette date ?
Et les cerfs-volants soudain s'envolèrent dans le vent solaire
Les seules infos que j'ai pu glaner sont :
pour L.ferrugata, la longueur du 2ème article antennaire est à peu près égale à la longueur des 3ème et 4ème ensemble.
Ici, c'est difficile à voir.
Si ce critère est valable, as-tu d'autres photos où cela serait visible, Franck ?
Et les cerfs-volants soudain s'envolèrent dans le vent solaire
Attention le nom exact qui figure sur le catalogue de Kerzhner et Josifov (1999) est Leptopterna dolabrata (Linnaeus, 1758). Pour ma part je n'ai pas de problème pour séparer L. dolabrata des deux autres, la Faune de France de Wagner et Weber marche bien. La difficulté est de séparer les deux autres espèces L. ferrugata (Fallén, 1807) et L. griesheimae Wagner, 1952.
Pour les mâles : le vertex est 2 x plus large que l'œil chez L. dolabrata, moins de 1,25 chez les deux autres. En gros les yeux paraissent plus écartés chez L. dolabrata, c'est bien net quand on a les deux espèces à côté. La mesure au micromètre marche bien aussi.
Pour les femelles : article II des antennes cylindrique, à peine plus épais à la base qu'au sommet chez L. dolabrata, plus épais à la base qu'au sommet chez chez les deux autres. Les dessins de Wagner donnent une bonne idée de la différence. Là encore quand on a les deux côte à côte c'est flagrant.
Pour séparer L. ferrugata et L. griesheimae je suis comme Plisthenes j'attends qu'un papier tombe du ciel!