c'est bien l'espèce à laquelle je pensais (cf. commentaire associé au post dans la galerie). Pour l'identification, on se base sur des données comme les articles des antennes. Mais ne doit-on pas aussi considérer le ratio longueur/largeur du specimen ? Peut-être aussi que le dessin de G. du Châtenet n'est pas très fiable ?
Pour ce qui est de la fréquence de l'espèce, je n'en ai pas revu depuis plus de 20 ans et pourtant j'ai passé ma jeunesse (9-20 ans) à me promener dans le secteur aux alentours de Cuigy (pour collection et balades essentiellement). C'est deux dernières années (30 ans passés), j'y passe beaucoup de temps certains WE/vacances (photo), mais je n'en ai toujours pas revu.
Mais c'est sans doute que les versants sud (orientés au nord) du Pays de Bray, sur lesquels j'évolue le plus souvent, sont moins riches d'espèces que la vallée de la "boutonnière" elle-même. Dans Cuigy même, c'est très net : en bas du coteau, donc plus dans la vallée, beaucoup d'espèces rarement ou jamais visibles à mi-hauteur ou en haut du coteau se rencontre. Pourtant cette espèce-là, Stenocorus meridianus, était sur la route qui traversait le bois, à mi-hauteur du coteau.
Mais je regarderai encore mieux, promis.
Autre question : la description de "G. du C." décrit une coloration variable (et l'exemplaire illustré est jaune alors que celui-ci est gris). Cette variabilité est-elle dépendante d'une sous-espèce, ou bien une même génération peut-elle présenter différentes colorations ?
La coloration de Stenocorus meridianus est effectivement très variable; du jaune au gris cendré, en passant par bon nombres de combinaisons.
Quant à sa fréquence, je ne l'ai observé qu'une seule fois à vue (Lorraine/Alsace), alors qu'il est très commun au piègeage.
Il faut essayer peut-être cette méthode pour mettre sa présence en évidence.
c'est vrai que j'en vois plus rarement qu'auparavent en normandie des Stenochorus meridianus ,peut etre par manque de chasse a son niveau ou de piegeage dans les endroits frequentés mais j'en voyais sur les feuilles des hetres et plus maintenant
pierre
