J'ai écrit "elle" pour définir l'espèce, et je pense qu'au vu des stations où j'ai observé ces chenilles, il y a de fortes chances de la trouver un peu plus haut dans certains biotopes chauds des contreforts des Alpes.
As-tu la certitude que ta Cuculia parvienne à passer l'hiver à cet endroit. Ce pourrait aussi être le fruit d'une expansion migratoire sans descendance réelle, comme pour des sphinx.
J'ai la certitude qu'elle passe l'hiver et qu'elle éclose normalement, car j'ai collecté des chenilles il y a quelques années dans le Var, elles ont passé l'hiver sous une mince couche de terre à la grange avec une vaporisation par semaine et des températurez allant jusqu'à - 15° et les imagos sont éclos normalement l'année suivante. pour beaucoup d'espèces venant du Sud, je n'ai jamais observé une trop grande différence dans les dates d'éclosion par rapport à ce qui se passe dans la nature.
Et pourrait-on savoir à quelle espèce on peut rattacher ce "bébé" , s'il vous plaît ?...
Cette chenille ne me "parle" pas (évidemment : c'est un bébé !) et elle n'a pas l'aspect habituel d'une Cucullia comme semble le suggérer Eric ...
Jean-Pierre.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
Peut-être primordial pour vous mais pas pour moi et les autres (je pense) ...
Alors : on peut savoir ou pas ? Cucullia dracunculi ou xeranthemi ?
Jean-Pierre.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.