Ce lépido est devenu un vestige en région parisienne.
Les chenilles ont été pourtant nombreuses en 2004 en Ft de Verrières F91.
Elles étaient toutes sur le "panais cultivé" Pastanica sativa. Aucune n' était sur la "carote sauvage" Daucus carota. Les 2 ombellifères sont présentes en grands nombres mais aucune chenille sur la carotte sauvage
Quelqu' un a-t-il fait cette observation ?
Malgré un grand nombre de chenille en 2004, il y eut très peu d' imagos en 2005.
Cette année, je n' ai trouvé qu' une chenille F1.
Daniel Prunier ( de la Prune )
Jésus crie et la caravane passe !!!
Ecraser un chat, ça porte malheur....surtout au chat (de la prune )
Etonnant, cette année sans explications particulières, je n'ai eu des chenilles que sur un pied de celeri perpetuel pourtant à quelques metres des carottes dont elles sont friandes.....
Peut-être maman Machaon etait-elle pressée et n'a point vu ou senti ces belles feuilles de carottes du potager ........
Je pense qu'on ne peut etablir d'explications rationnelles à ce genre d'observations si ce n'est le hazard du passage de madame.....
Papilio machaon accepte une très large palette d'ombellifères.
On ne sait pas trop ce qui guide le choix des femelles face à cette offre abondante.
Il y a certainement, pêle-mêle, l'abondance de chaque espèce évidemment, mais aussi la densité de ses populations, l'état de fraîcheur de la végétation, et sans doute des tas de signaux chimiques émis par les plantes et que nous ne décryptons pas... et au fond il est possible que ces signaux ne soient pas constants, en fonction de la sécheresse, de l'ensoleillement...
On peut également évoquer la propre histoire de chaque femelle et son patrimoine génétique, qui font qu'elle peut, comme chacun d'entre nous, exprimer des préférences pour tel ou tel plat en fonction de ce qu'elle a mangé comme chenille, ou ce que mangeaient ses aîeux.
Ce dernier élément peu paraître individuel et donc statistique, mais si l'on sait que le machaon est avant tout migrateur (ce qui explique les variations fortes d'effectifs d'une année sur l'autre en IDF), on peut supposer qu'à un moment donné les individus colonisateurs peuvent descendre de peu de femelles ou de femelles partageant des caractéristiques identiques.
Ce n'est qu'un début de réflexion sur un problème complexe !
par ici (Digne 04), quasi exclusivement sur fenouil, rarement sur autre chose, dont la carotte cultivée et quelques autres mais toujours de façon isolée.