Premier message sur ce forum, bien évidemment pour vous demander un coup de main ;-)
J'ai trouvé hier (1/04/06) cette araignée au ventre de porcelaine sous l'écorce d'un saule en décomposition. Martizay, Brenne, Indre. Un peu plus d'un centimètre.
Après moult épluchage de livre et d'internet, cela me semble ressembler à Dysdera crocata.
Pouvez-vous me dire si j'ai cherché dans la bonne direction.
merci d'avance
Edith Armange : France : 1 4 2006 : Martizay : 36220
- taille : 11 mm ref:7500
Je pense à Dysdera Crocata. Si les crochets sont particulièrement développés et que tu l'as trouvée dans le bois mort, il y a des chances. J'en ai trouvé une il y a 2 semaines.
en effet je pense qu'il n'y a pas trop de problème, surtout où elle a été trouvée. Sachez cependant qu'une autre espèce similaire, à répartition très méridionale existe. Il s'agit de Dysdera erythrina dont il existe encore 3 ssp... assez localisées.
Source "Eugène Simon, Les archnides de France, 1914 "
Sachez cependant qu'une autre espèce similaire, à répartition très méridionale existe. Il s'agit de Dysdera erythrina dont il existe encore 3 ssp... assez localisées.
Source "Eugène Simon, Les archnides de France, 1914 "
Goliathus
n'allons pas chercher la "p'tit' bête rare", déjà bien contente de ne pas m'être trompée de famille !
Merci à tous pour vos réponses.
Pour espérer voir les épines sur les fémurs, il faudrait s'accrocher avec la photo !
Je pense donc qu'il est mieux d'en rester à Dysdera sans précision d'espèce. Même si crocata reste l'espèce la plus plausible.
Ceci dit la remarque de Goliathus est tout à fait pertinente mais je mets un bémol dans la mesure où D. erythrina remonte plus au nord que ça et n'est pas seulement méridionale.
D. erythrina remonte effectivement assez haut puisqu'elle est connue de Bretagne, des Pays-de-la-Loire, de Région parisienne (si ma mémoire est bonne pour cette dernière), et j'ai pu identifier moi-même quelques spécimens en Lorraine en observant la spinulation des P.IV sous bino et notamment l'absence des fameuses épines fémorales. Peut-être est-elle encore citée d'autres régions septentrionales.
Les sous-espèces (décrites par Simon en 1882) se nomment D. e. fervida, D. e. lantosquensis, et D. e. provincialis. La première est citée de Provence, des Pyrénées, de Corse et des Baléares par SIMON (1914) tandis que les deux autres sont citées de France continentale (région méditerranéenne) (la dernière également des Apennins en Italie) par le même auteur. Les critères séparatifs de SIMON ne semblent guère évidents, des études de populations et de leur répartition s'avèreraient probablement nécessaires pour vérifier le statut des sous-espèces en question.
Dans la moitié Sud, il y a d'autres espèces telles D. cribrata des Alpes et Alpes-Maritimes, D.rudis du Var, D. nubila de Corse et d'Italie, etc. L'identification de spécimens méditerranéens du genre Dysdera semble du coup encore beaucoup plus délicate que dans les régions du Nord.
Les chélicères complètement verticaux de cette dernère bête ne me font pas du tout penser à Dysdera, mais plutôt à Harpactea rubicunda qui a une allure proche.
Ceci dit, j'ai cherché les épines des pattes de cette bête sur cette bonne photo et n'en ai trouvé aucune... Alors?
Amitiés,
Didier.