Bonjour
Déjà en galerie, mais pas trop. Quelques exemplaires sous les pierres dans un endroit chaud et sec (enfin, chaud et sec pour la Haute-savoie, hein).
La détermination a été confirmée par Christian (merci à lui !).
Le mâle :
Emmanuel Gay : France : Samoëns : 74340 : 06/04/2024
Altitude : NR - Taille : 1,6 mm mesuré Réf. : 341947
La femelle :
Emmanuel Gay : France : Samoëns : 74340 : 15/04/2024
Altitude : NR - Taille : 1,8 mm mesuré Réf. : 341948
Belle observation et belle création de notre ami Emmanuel
--Selon mon frère Bernard, ces spécimens correspondent plutôt bien à une Brachygluta alpina Besuchet, 2004.
Encore une espèce qui se fait discrète et qui n'a que rarement l'occasion de se faire remarquer !
Et bien cher Christian, il me semble que parmi les Pselaphinae exotiques, certaines espèces mesurent pas loin du centimètre
Nos amitiés,
Michel & Bernard
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
SECQ Michel a écrit : vendredi 3 mai 2024, 19:05
Encore une espèce qui se fait discrète et qui n'a que rarement l'occasion de se faire remarquer !
Elle est localisée mais quand elle est là, elle est abondante. Trouvée par dizaines sous les cailloux dans plusieurs endroits de l'Ubaye (notamment avec le Psomophus chekiri qu'on avait découvert en 2018 !).
--L'éminent René Jeannel a réalisé d'imposants ouvrages sur les Pselaphinae de l'écozone afrotropicale, certaines espèces dessinées sont de belles tailles. L'écozone néotropicale renferme aussi des espèces spectaculaires. Le web doit réserver quelques portraits d'espèces hors normes, à condition de prendre le temps de consulter les documents pdf récents en ligne.
--Merci Vincent pour les précisions que tu nous donnes, l'espèce paraît très intéressante et discrète. Les Pselaphinae montagnards méritent que l'on y consacre plus de temps, c'est probablement sur les hauteurs qu'il y a encore quelques découvertes à réaliser...
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"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)