Bonjour Bébert,
Il s'agit de mon premier post et je n'ai pas su agencer correctement le texte et les photos. Bien sûr le texte doit être placé en
tête du sujet et, s'agissant ici de
capuche j'ai bien peur d'avoir travaillé ... du
chapeau 
! Voici le texte :
Bonjour,
La scène se passe le 11 février, à la caisse d’un magasin d’alimentation biologique. Alexandre Carbonnel, qui tient la caisse et connait ma passion naturaliste (j’étudie les bestioles que je trouve dans le magasin et sur mes légumes), me signale qu’il y a une araignée sur le manteau du client suivant. « Pardon monsieur, mais vous avez une araignée, là, sur votre capuche ! »
Les pattes annelées excluant le genre
Eratigena, la taille du corps réduit le choix au difficile duo
Tegenaria ferruginea/
parietina.
Exactement de 11 mm (abdomen + cephalothorax sans les bulbes), cette taille représente la limite basse pour les mâles
parietina (11-17 mm) et la limite maximale pour les mâles
ferruginea (9-11 mm) : cet élément semble donc inopérant ici, à moins qu’il ne s’agisse d’un
juvénile (quels en sont les critères ?), auquel cas il s’agirait donc d’un
parietina.
La longueur des pattes : deux fois plus longues que celle du corps, elles paraissent trop courtes pour représenter
parietina (sauf là encore s’il s’agit d’un
juvénile ?).
Le
sternum est considéré comme pouvant être uniforme chez
parietina et de toute façon plus net chez
ferruginea : n’a-t-on pas ici un élément favorable à
parietina ?
Le critère de netteté des anneaux des pattes : le sujet présenté ici a des pattes incontestablement tachées mais ces anneaux ne me semblent pas nets pour autant, leur contraste me paraît au contraire vraiment faible : avantage
parietina.
Les
pédipalpes : là, je dis : « joker ! » car je ne me risquerai pas à les interpréter sur une bête vivante et il n’était pas question de la tuer (je l’ai libérée dans mon salon).
Je pencherais donc pour un
juvénile de
Tegenaria parietina, sous réserve que la brièveté des pattes ne soit pas ici un élément déterminant.
Question subsidiaire : un
Homo sapiens en station debout est-il assimilable à un mur ? A mon avis, oui. Et puis, comme les murs ont des oreilles, pourquoi n’auraient-ils pas aussi une capuche ?
Au secours, les spécialistes !