Gampsocoris possède une épine sur le
scutellum, bien visible ici, alors que
Metatropis en est dépourvu, ce qui permet de bien distinguer ces deux genres tachetés. Après, j'avoue que je trouve le patron de coloration bien différent, et que je les distingue plutôt là-dessus, mais ce n'est pas forcément évident quand on n'en a pas vu plusieurs.
culicinus, l'autre espèce française, se caractérise, en effet, notamment par son ventre très sombre, ce qui est peu visible ici, mais ne semble pas être le cas. On peut donc raisonnablement conclure à
Gampsocoris punctipes (Germar, 1822)
(j'ai un doute quant à la sous-espèce, je ne suis plus certain qu'on puisse aller jusque là pour la France métropolitaine, il faut que je vérifie ; je referai un tour, comme pour d'autres (
Scantius aegyptius,
Corizus hyosciami,
Graphosoma italicum...) ) quand j'aurai un moment. Mais l'espèce au moins est bonne, déjà.)