En effet Frédéric, tu as parfaitement identifié ton spécimen : Hister quadrimaculatus Linnaeus, 1758.
Les élytres sont un peu froissés, cela arrive parfois lorsqu'il y a une mauvaise nymphose.
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
Bonjour,
Est-ce plus fréquent chez les histeridae (accident de nymphose) ou est-ce dû à des conditions météo (humidité ou sécheresse) particulières ?. Plusieurs exemplaires (dont le dernier présenté hier) semblent avoir souffert cette année. A plus tard.
Robert, mis à part certaines variations classiques et assez caractéristiques chez les Histérides,
il n'est pas toujours évident de connaître l'origine des différentes formes externes.
-accidentelle (strie surnuméraire) : Génétique ?
-asymétrie des élytres (qui n'est pas forcément du gynandromorphisme)...
-plissements des téguments externes, mélanisation imparfaite du corps : problème de nymphose ou autres...
-cas tératologiques : génétique...
-population d'une localité comportant une forme extrême de ponctuation inhabituelle : génétique...
-grosseur du corps selon la localité, petit ou gros : biotope...
Toutes les formes observées chez l'espèce ne sont pas à ranger sous la même enseigne,
les accidents de nymphoses chez les Histérides ne sont pas rares.
Il y a fréquemment des problèmes de stries et de ponctuations qui narguent allègrement le déterminateur.
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)