Réponse à Piezo ! Vaste question que tu soulèves là... En fait les spécialistes de la génétique des populations et de la spéciation considèrent que l'espèce peut contenir des populations isolées géographiquement mais interfertiles entre elles quand elles se rencontrent (
subspecies) C.à d.
jamais dans les cas de véritable isolement ! Il existe aussi des populations différenciées au cours du temps qui forment un complexe parfois appelé
superspecies. Enfin, des "espèces en devenir" (incipient species) sont des populations séparées imparfaitement sur le plan géographique, qui peuvent encore échanger leurs
gènes sur la ligne frontière entre elles, ce sont des
semispecies.
Oenotrius et
minus appartiennent à ce cas de figure. leur isolement reproducteur n'est pas encore achevé d'où les intermédiaires mais que sait-on en fait de la fertilité éventuelle de ces inetmédiaires ?? Réponse RIEN si on ne tente pas d'élevage... Donc, la limite entre
sub et
semispecies est assez floue faute de tests de fertilité des métis ou hybrides (au choix !). Je rappelle que
Carabus (
Chrysocarabus)
auronitens et
punctatoauratus étaient considérés comme espèces distinctes jusqu'à ce que les élevages montrent que les hybrides sont fertiles et que
punctatoauratus devienne une simple sous-espèce d'
auronitens... A méditer les soirs d'insomnie, tout cela
