Ce sont des coléoptères aquatiques qui apprécient les cours d'eau à faible débit, sans traces de pollution. Il y a en France (Corse comprise) près de 31 espèces.
Ils se distinguent des Dryopidae par leur corps généralement plus
Les
Ils vivent agrippés aux plantes aquatiques ou aux pierres du fond. Leurs longues pattes et leurs griffes très robustes leur permettent de s'agripper fermement face au courant. Ils se nourrissent de débris végétaux et d'algues microscopiques et leurs déplacements sont très lents.
L’adulte n’a pas besoin de revenir à la surface pour respirer, car il est couvert sur sa face inférieure d’un revêtement de très fines
L’oxygène est capté grâce aux
Ce pourquoi, ils se rencontrent toujours dans des eaux courantes, mais généralement à très faible débit car ils ne savent pas nager.
La meilleure technique pour les observer se pratique à deux, il n'est pas question ici de troubler comme dans les eaux calmes. Je rappelle que le troubleau -du fait de troubler- consiste en un va et viens permettant de capturer bon nombre de Dytiscidae et autres qui; une fois délogés de leur habitat, tournent ou nagent en rond.
Pour les Elmidae, tandis que l'un tiens le troubleau à la verticale, bien amarré au fond (la plupart des espèces vivant dans moins de 10 cm d'eau), l'autre -en amont du filet- soulève les pierres ou les plantes aquatiques et les frotte attentivement. Personnellement, j'utilise le râteau de mon gamin, un petit râteau en plastique qui permet de bien gratter le fond, il est par contre très très important de regarder la face inférieure de chaque caillou soulevé

Ce sont des coléoptères dont la taille varie entre 1 mm et 8.3 mm, mais la plupart ne dépasse pas les 2.5 mm donc il faut être très attentif tant par l'observation que par la manipulation. Là encore, leur comportement très lent indique facilement l'appartenance à la famille.
Pour le cas où l'on est tout seul, et dans la condition d'un ruisseau propre de toute pollution, il convient de prospecter sur ses bords. Là où la profondeur et le débit sont faibles.
Pour exemple, aujourd'hui même et sur les bords de l'Orbieu, dans l'Aude (11), à proximité directe du lit de la rivière....
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Je profite de la période d'étiage pour "gratter" les petits lits secondaires presque à sec; le ru fait à peu près 50 cm de large et je me suis borné à le prospecter sur 2 m de long.......cela m'a pris trois heures....et je trouve:

Zétrik : France : 16 9 2007 : Montjoie : 11
- taille : 1.5 mm
ref:24674

Zétrik : France : 16 9 2007 : Montjoie : 11
- taille : 2 mm
ref:24675

Zétrik : France : 16 9 2007 : Montjoie : 11
- taille : 4.9 mm
ref:24676

Zétrik : France : 16 9 2007 : Montjoie : 11
- taille : 1.5 mm
ref:24677
Vous remarquerez de nombreux sp., c'est du au fait que je ne possède pas le Fauna Italia, Elmidae & Dryopidae d'Olmi paru en 1976.
Les clé du Portevin semblent très aléatoires, et à la vue du catalogue de Secchi, il me parait plus qu'indispensable de trouver les moyens pour parfaire ma bibliothèque

Dans la tente,
Ze trique

A vos pas! (soires)
