Puisque David a trouvé, voici d'abord son nom :
Hoplodrina hesperica Dufay & Boursin, 1960.
Sur le terrain, c'est vraiment pas simple (du moins pour moi). Lorsque je suis en zone méditerranénnne fin août-début septembre et que je vois un "
Hoplodrina blanda/superstes", je conserve un specimen, surtout si c'est une femelle, et je prépare les
genitalia.
Pour cet exemplaire, j'étais avec T. Varenne qui "les a dans l'oeil" et arrive à les déterminer sur le terrain... le même soir, on a vu 4 exemplaires de cette espèce, males et femelles compris.
Chez le mâle, c'est un peu plus facile parce qu'il a les ailes postèrieures blanches, contrairement à
H. blanda et
H. superstes.
Le plus simple serait de l'élever pour obtenir une série d'individus males et femelles. Apparemment, ca marche assez bien de confronter un ex. dont on est pas sûr de la détermination avec une collection de référence.
C'est une espèce atlanto-méditerranéenne, que l'on rencontre dans le sud de la France des PO à la Cote d'Azur, en passant par les versants bien exposés de l'arrière pays méditerranéen . Il est probable que la répartition actuellement connue ne reflète pas la réalité, et il faudrait probablement vérifier de nombreux exemplaires de collections. On la rencontre de la deuxième semaine d'aoutà la mi-septembre.
David.
Voici pour info l'
Holotype d'
Hoplodrina hesperica Dufay & Boursin (actuellement au MNHN, Paris). c'est un male, on voit bien les ailes postèrieures très claires.

David Demerges : France : 7 8 1956 : : 04
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