Pour d = λt , ça me paraît logique, c'est comme calculer la distance parcourue en voiture quand tu roules à une certaine vitesse:
d = distance évolutive / distance parcourue en voiture
λ = taux de substitutions / vitesse de déplacement
t = temps / durée de conduite
Plus le temps (t) passe, plus tu as de substitutions (qui s'accumulent de façon régulière à un taux (λ) précis), et donc plus la distance évolutive (d) est importante
Dans un phylogramme, la distance évolutive est "indiquée" par la longueur des branches: la longueur d'une branche correspond alors au nombre de synapomorphies qui sont propres au
taxon (feuille ou ensemble de feuilles) qui en découle. Donc, pour 2
taxons frères A et B, distance évolutive = longueur de branche de A + longueur de branche de B.
Le problème majeur de l'horloge moléculaire (= taux constant de substitutions) est que l'ADN a un alphabet plutôt ... limité: A T G et C^^
Pour un nucléotide donné, il peut être "T" aujourd'hui et avoir été "T" il y a 100.000 ans, donc aucun changement apparemment...
Mais rien ne permet d'exclure qu'en 100.000 ans, il n'a pas fait "T" --> "C" --> "T", ou "T" --> "A" --> "T" ou "T" --> "A" --> "C" --> "T"... C'est donc là que ça coince et que ça se complique
