[Raymondionymus lavagnei] Raymondio pour Christian

Message par **Vin'S** » dimanche 9 février 2014, 16:45

C'est pour ça que je voulais la référence, si c'est bien ça je peux trouver et partager

Message par **popeye** » dimanche 9 février 2014, 16:58

J'ai tiré cette référence de la liste complète de l’œuvre scientiphique de G. Tempere par C. Jeanne, et je ne vois que celle là.
Si tu peux la trouver je suis preneur

Michel: votre technique me semble plus compliqué que nécessaire. Ici mon matériel:

deux seaux de terre, ajouter de l'eau, remuez bien et écumant avec un tamis de farine dans un sac en tissu.

Le berlèse est aussi simple: une assiette avec un peu d'eau et de fil de fer avec un diamètre de 0,5 cm.

Dépendant du région mon succès est 50 - 90 % pour les Staphylinides, mais je doit dire que je cherche presque seulement dans des habitas classique avec beaucoup du possibilité a trouver quelque chose. Dans les rares cas quand j'ai cherché dans une endroit thermophile, j'ai trouvé mon plus grand nombre de Raymonionidae.

Très bien les photos de liptaster, effectivement avec ce matériel il y a de quoi récolter des endogés.
Avec une passoire pour ramasser l'écume, vous devez perdre un pourcentage non négligeable de "micro", notamment chez les Leptotyphlus, Mayetia, Geodytes...
En ce qui concerne les Raymondinymus qui ne remontent pas, je pense que cela dépend de la nature du terrain, la dilution de la matière est différente suivant les stations.
Bien sûr, rien ne nous prouve que finalement 100% des bêtes sont tombées au fond du Berlese.
Une chose est sûr, ce sont toujours les mêmes stations qui fournissent le plus de bêtes, pour moi il n'y a qu'une faible partie des Raymondionymus qui s'échappent lorsque j'utilise mon système de lavage (1 kg de terre pour 10 litres d'eau).

Message par **liptaster** » lundi 10 février 2014, 8:50

J'use 2 seaux du terre et 3-4 de l'eau et tout 3 fois par location. 3-6 locations par jour avec toujours au moins quelques km entre les locations. Je retourne a Belgique avec environ 20 sacs.

Je m' intéresse seulement dans les Staphylinidae s.l.. Je n'ai aucun idée du nombre d'individus que je perd. J'ai eu des locations avec plus de 50 individus, mais aussi avec seulement quelques femelles. Je pense que avec beaucoup du terre la densité du soupe est plus grand et plus qui flotte.

SECQ Michel a écrit :Pour le choix du terrain : 1-pas trop loin d'un point d'eau, 2-petites ou grandes vallées, talus à l'ombre sur terrain accidenté, 3-évitez les zones inondées ou trop de pierrailles, une trop grosse couche de feuilles mortes et de débris bois, 4-il faut privilégier les terrains meubles, en pentes, sous les mousses, 100% terre/50% cailloux-terre.
évitez les terrains inondables, les monticules de cailloux, les grosses couches de débris, les terrains très plats...

On peut ajouter: le saison humide (maintenant) et pas en altitude (rarement plus de 800 m). Pour les staphylins: cherche du sol noir en forêt, humide (surtout vallées) et bien aéré (!) et mieux quand c'est sablonneux (pas du sable de grand rivières).

Vin'S a écrit :D'ailleurs, je me suis toujours demandé pourquoi dans la nature la gent masculine cherchait presque systématiquement un arbre pour faire pipi dessus...

ou caca derrière
c'est d'ailleurs le seul moyen de savoir ou est le devant et le derrière d'un arbre : derrière, y a un caca

Message par **Vin'S** » lundi 10 février 2014, 9:09

A Fontainebleau il y a un faisceau d'indices concordants pour déterminer le derrière d'un arbre. Ces indices se terminent tous en X : Manix, Durex, etc. Si on veut confirmer l'orientation du tronc, on confirme avec la présence dudit caca

Message par **pat64** » lundi 10 février 2014, 10:37

Ben Diu ,la pelle est de taille, ils en font pas des plus petites

pat64 a écrit :Ben Diu ,la pelle est de taille, ils en font pas des plus petites

c'est une bêche
m'enfin, je voudrais pas faire mon parisien qui apprend le jardinage aux provinciaux

les pelles us, c'est très bien, ils en font même qui se plient en 3, une fois replié ça tiens dans une boîte de 25*25*6cm

En effet, au dessus de 1000 m il y a moins de résultat pour les micro-coléoptères anophthalmes, sans doute à cause du manque de biotope et du froid...
Il y a 36 variantes pour effectuer du lavage de terre, il faut choisir sa méthode, mais je ne suis pas partisan de laisser la moitié des bêtes
sur le terrain par manque de rigueur, s'il y a seulement une seule bête pour 10 kg de terre autant l'avoir dans son Berlese.

Je pense que l'histoire du pipi sur l'arbre n'a pas fini de défrayer la chronique, je propose que quelqu'un élabore une thèse de doctorat à ce sujet

Le Monde des insectes