J'ai parcouru le pdf
a posteriori, c'est super intéressant. Chez nous, Ehanno (1981) a quant à lui travaillé sur différents types de pièges (barber
vs. piège coloré
vs. lumineux,
etc). Dans son cas, pour les pièges colorés et par ordre décroissant d'abondance, il attrape des Miridae, des Lygaeidae, des Anthocoridae des Piesmatidae et anecdotiquement des Nabidae, Microphysidae, Tingidae, Rhopalidae et Hydrometridae. Les proportions ne sont jamais bien folichonnes. Avec les récoltes de mon collègue précédemment cité, on trouve effectivement régulièrement un ou deux Miridae ou Lygaeidae et je ne me souviens pas avoir eu des Pentatomoidea (à l'exception d'un
Byrsinus sur le littoral).
Bon, je suis parti loin mais pour revenir à ton cas, mon hypothèse est qu'il s'agit d'un suicide collectif à la manière des cétacés ou bien d'un effet "mouton de Panurge" : ils ont senti l'entomologiste arriver de loin et ont préféré finir noyé plutôt que gazé.

Enfin... Roth (l'auteur du pdf proposé par Ouran) dit "le problème n’est pas si simple [...]", il a surement raison !
