[Chelotrupes brancoi] Typhoeus momus

Insectes à élytres, les scarabées, coccinelles, charançons, carabes, etc. forment l'ordre le plus diversifié au monde.

Animateur : Lysbeth d'Alys

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CocoLéo
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Enregistré le : mercredi 23 avril 2008, 14:09
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[Chelotrupes brancoi] Typhoeus momus

Message par CocoLéo »

Cette fois-ci : compris et approuvé.
Heureux qui, comme le fleuve, suit son cours sans quitter son lit
le géorgien
Membre
Enregistré le : lundi 12 août 2019, 20:37
Localisation : Lys Lez Lannoy

[Chelotrupes brancoi] Typhoeus momus

Message par le géorgien »

je ne peux être que d'accord mais dans le cas des Chelotrupes l'aptérisme a favorisé "la séparation" en plusieurs espèces, je ne parle pas de variations locales...
C. algarvicus et C. momus, par exemple, rien à voir (habitus, édéage,...)
et je ne parle même pas du mode de vie (certains vivent exclusivement des crottes de lapins, d'autres d'ovins...certains creusent des puits rectilignes peu profond, d'autres des puits très profonds et sinueux,...).

pour d'autres je suis moins convaincu c'est vrai...(avec 3 poils de c-- en plus par exemple :wink: )
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Le Rustique
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Localisation : près du parc Pic, Vanves 92170

[Chelotrupes brancoi] Typhoeus momus

Message par Le Rustique »

Au sujet de ces "races locales" de Chelotrupes momus ibériques (ou selon l'avis d'autres des espèces différentes), des analyses d’ADN mitochondriale avec un séquençage d'une partie du gène Cytochrome Oxydase sous-unité 1, fragment d'ADN du génome mitochondriale et retenu comme marqueur génétique pour séparer les espèces, vont bientôt permettre d’étayer plus en avant l'argumentation.

Malencontreusement il semble que les tous premiers résultats d'analyses conduites que sur des sujets secs assez vieux ne sont pas probants et probablement toutes ces analyses PCR sont entachées d'erreurs analytiques quasi systématiques du fait que lors de l'extraction ADN, une partie vient aussi des parasites bactériens très nombreux chez les insectes desséchés, d'où des résultats peu convaincants et sujets à caution car donnant presque autant d’espèces que de spécimens analysés suite à la contamination par de l’ADN des procaryotes intracellulaires.
C'est un peu comme les dernières analyses faites et publiées il y a peu sur le Pachypus candidae, où je ne sais combien d'espèces sont maintenant différenciées.

En effet si la technique PCR (Polymerase Chain Reaction, ou Réaction de Polymérisation en Chaîne) présente l'avantage de ramener en quantités suffisantes de faibles substrats à l'état de traces, elle peut, si l'on n'y prend garde, tout aussi bien multiplier ad infinitum des indésirables contaminants.
"Verba volent, Scripta manent"

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