CocciGuyane a écrit :Au risque de jouer les emm...nnuyeurs, j'ai quelques remarques à faire sur ce post.
1/ Cet individu ne me semble pas pouvoir être déterminé avec certitude comme Coccinella magnifica.
2/ il y avait des fourmis rousses dans le coin, donc c'est magnifica ??? Voilà une détermination bien surprenante... J'ai déjà trouvé des dizaines et des dizaines de septempunctata à moins de 5 mètres de fourmilières du groupe rufa (notamment en été et des agglomérations "hivernales"), et même sur des arbustes envahis de ces fourmis. Certes, dans ce cas les coccis se faisaient attaquer, mais dans le parapluie japonais c'est le même résultat visuel : une coccinella parmi les fourmis ! D'ailleurs je n'ai lu nulle part dans ce post que la coccinelle était concrètement au milieu des fourmis.
3/ l'histoire des macules plus grosses : bof-bof. C'est vrai que magnifica peut avoir des taches plus grosses, et souvent une petite tache supplémentaire aux "épaules", mais septempunctata est très variable, même si ces variétés sont un peu noyées dans la masse des "typiques". Taches plus grosses, plus petites, manquantes, inégalité ou disymétrie d'une élytre à l'autre, etc., tous les goûts sont dans la nature !
Je ne pense pas que la dissection, bien que permettant de trancher à coup sûr comme le souligne Olivier, soit indispensable quand on a pu comparer les deux espèces en quantité suffisante. Le bourrelet élytral, les fameuses taches blanches du verso évoquées et dans une moindre mesure la forme globale permettent souvent une détermination que je qualifierais d'acceptable.
Donc désolé, la première photo reste pour moi une Coccinella sp., [...]
Stéphane