OK, donc mauvaise proposition de piste de ma part.
Mais j'ai un doute sur l'intérêt de l'humidité permanente dans laquelle baignent tes élevages. Pour ma part, si je renouvelle fréquemment le feuillage, j'évite d'avoir de l'humidité autour des chenilles, vecteur de moisissures et de contamination. Toutefois, je ne pense pas que le problème vienne de là.
Autre possibilité, mais je ne sais pas si ça concerne cette espèce, une difficulté mécanique particulière à s'extraire de la chrysalide et du sol (pour les chenilles enterrées) ; peut-être, justement, à cause d'une humidité trop importante, qui va rendre l'exuvie et la terre collantes. Par ailleurs, mais ce serait en cas d'imbibation excessive de la terre, il y a le risque d'un compactage hydraulique entraînant un tassement du substrat ou la formation d'une croûte superficielle préjudiciables à l'émergence.
une difficulté mécanique particulière à s'extraire de la chrysalide et du sol
J'ai eu ce problème il y a deux ans : le substrat proposé aux chenilles pour s'enfouir leur permettait de faire des cocons très costauds qui avaient l'inconvénient d'être difficile à percer pour l'émergence de l'imago. Certains n'ont jamais pu s'extraire et depuis je fend les cocons en deux (sans sortir la chrysalide) pour faciliter les choses.
Bonsoir JeanAlain
Les chrysalides ne risquent-elles pas de se dessécher en procédant de cette manière?
Quoi qu'il en soit, grand merci à tous pour vos remarques pertinentes et vos bons conseils.
Phil le "Lépidoptimiste" "Le loup est un homme pour le loup" .. à méditer!
J'ouvre les cocons pour faciliter l'émergence mais je ne sors jamais les chrysalides du cocon et je pulvérise régulièrement d'eau fraiche (sans pesticide ni Ricard).