Juventino a écrit:Ohhhh, Pierre 55, tu me désespères complètement..
Bon, alors, ça voudrait dire qu'il faut que je mette les miennes toutes en sp...
Je parle en règle générale et je ne sais pas si les autres espèces sont dans ta région...
Mais tu peux, à tout le moins, leur mettre un 'cf'.
je rejoins ici tout à fait l' avis de Pierre...
Et à ce propos je vais même aller un peu plus loin(car il y a bien un rapport avec ce que je vais dire, en résumé: on ne peut pas faire d' omelette sans casser des oeufs....) je me souviens (comme si c' était hier) d' une réflexion (citée sur ce forum il y a 3-4 ans) d' une arachnologue française éminente signifiant qu' il était impossible dans la plupart des cas de déterminer de manière précise une araignée d' après simple photo d'
habitus...je pense qu' il ne faut pas généraliser .A côté de cela je me souviens d' une réflexion de Y. Montardi spécialiste reconnu des salticides disant que entre 90 et 95 pour 100 des salticides françaises sont parfaitement reconnaissables d' après cliché (lisible) d'
habitus... j' aimerais aussi avoir l' avis
actuel de cette arachnologue française (plus haut citée) concernant les clichés (lisibles) des
genitalia (sous bino.) car pour moi (dans au moins 90 pour 100 des cas) "il n' y a pas photo". Ceci écrit (et sans vouloir de nouveau entamer un débat) il me semble aussi que sur ce forum il y a eu un consensus pour signifier qu' il était tout à fait louable de ne pas vouloir tuer une araignée (et je suis bien conscient que nous sommes tous concernés y compris pour un mâle qui "aurait" déjà fait son boulot car il n' est sans doute pas facile de savoir vraiment s' il l' a fait ou pas...et puis même c' est une créature vivante oui, oui...), mais que cela devenait indispensable (pour au moins une partie non négligeable des espèces) et même à notre niveau... afin d' établir un inventaire le plus fiable et complet possible des espèces dans un territoire donné (pour par exemple la meilleure connaissance d' une faune spécifique afin de mieux connaitre la biodiversité et de prendre en connaissance de cause des mesures adéquates pour une protection aussi optimale que possible de celle ci...)ainsi que pour une meilleure connaissance dans les laboratoires au point de vue médical et biotechnologique.
En plus et dans un autre ordre d' idées, à l' heure actuelle il existe un courant d' idée complémentaire(initié notamment par une arachnologue du MNHN de Paris) visant auprès du public à réhabiliter les araignées par des publications dans les revues scientifiques et les revues de nature ainsi que par une exposition mondiale prochaine dans le même muséum sur ces sympathiques octopodes qui me parait vraiment réconfortant, mais ceci ne peut se faire sans tuer quelques spécimen...Je pense donc qu' il n' y a pas lieu d' être pessimiste ( même si on est obligé de tuer quelques araignées pour aller de manière certaine jusqu ' à l' espèce , mais chacun fait comme il veut ou comme il peut, c' est clair...) sur la place des araignées dans les écosystèmes du futur.Mais je le répète il est préférable (autant que possible) pour moi de ne pas tuer une araignée pour rien...
Et puis il y a bien d' autres façons de tuer les araignées encore nettement plus répréhensibles comme par exemple la destruction systématique de certains biotopes très fragiles : dunes, pelouses sèches calcaires, marais salants,zones humides peu ou non saumâtres etc.... (je me sens assez concerné en tant que naturaliste sur le littoral vendéen pour pouvoir en parler...). Mais ceci est encore un autre débat...oulla!

j' espère déjà ne pas avoir trop parlé...
Christian