[Oryctes nasicornis] Entre PI et PII

[vanderbergh]

Je trouvais régulièrement l'espèce, au Pavé de Pontault en seine et Marne, vers la fin des années 60 .
Il existait une scierie à l'époque à l'entrée du patelin et l'insecte se complaisait dans le terreau de sciure .
A Oléron, j'ai récupéré des larves ( 6 à la scierie de St Trojan) et toutes ont donné des adultes de petites tailles....Des observations que j'ai pu faire durant les quelques mois ou j'ai gardé l'élevage c'est que les adultes ne sortent jamais en surface!
Ils passent toute leur existance enfouis ! Ainsi quand je les ai compté après leur transformation imaginale, j'ai reconstitué le terrarium et les insectes se sont de nouveau enfouis à peine replacés dans celui-ci
La période d'apparition à l'air libre doit -être très courte et correspondre à la courte période de reproduction.
Au Tchad, de la même manière, j'ai pu sortir de nombreux spécimens (O.boas )très usés ou mutilés d'un beau terreau particulier produit par un agriculteur régional....pas une bête en surface je pense qu'il doit en être ainsi des moeurs de beaucoup de Dynastides: la plupart du temps endogés .

[vanderbergh]

Je viens de revoir mes exemplaires de Seine et Marne : 18.VI.1962 J'ai aussi en collection une belle femelle de Champigny dans le Val de Marne qui date de la même époque

[le géorgien]

dans le Nord, O. nasicornis n'est pas rare dans tous les environs de Roubaix et dans cette même ville. J'en ai élevé très facilement à partir de mulch. La taille des bêtes n'excède jamais 35mm, la corne des mâles est petite, les élytres bien ponctuées, c'est la ssp. typique.
En Charente, à Courcôme, j'en ai capturé deux qui me semblent être aussi de nasicornis typiques...

[Daniel Prunier]

" mariei est un écotype des plages de l'Aquitaine (sud atlantique français). C'est la seule sous-espèce française dont les larves sont exclusivement rhizophages et vivent dans le sable, au pied des phragmites principalement (toutes les autres sous-espèces mangent du terreau à l'état larvaire). Elle est donc vraiment confinée au cordon dunaire. C'est la seule sous-espèce française dont le clypéus est convergent à l'apex, chez les autres il est parallèle ou même s'élargit. "

J' ai un gros doute pour cette bête. En 1978, j' ai récolté une bonne quantité d' Oryctes à Mimizan : à la lumière et sous les souches de pins.
Mon ami P. Tauzin les a identifié comme mariei. Or, il est bien connu que les larves de Polyphylla fullo sont abondantes dans les racines d 'Oyas.

Est-il possible qu' il y ait confusion entre les larves d ' Oryctes et Polyphylla qui font la même taille ?

[Bilule]

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[Lysbeth d'Alys]

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supprimé

[Gyp']