[Clytra sp.] Atlas supportant le monde

[Cybernadette]

J'ai changé d'avis sur la dripunctata , ma Clytra à moi n'a pas du tout le dos du cou peu brillant ni les taches arrières des élytres petites. Celle de Patrick non plus je crois.

Mais : "disque du pronotum à ponctuation peu distincte, brillant; taches postérieures des élytres généralement grosses et transverses"
(merci à Cédric Alonso pour sa clé)
nous mène à C. laeviuscula ou C. espanoli.

Car il ya doute avec une autre espèce, et sans zizi, point de salut !

Pourtant j'ai pris une photo bien par en-dessous !
Je plaisante, d'ailleurs, Mikkoleop, tu as bien fait de ne pas dire la réponse tout de suite car j'ai cherché et maintenant je peux comprendre ce que tu dis .

Bernadette

[Gyp']

[Piezo]

Clytra espanoli n'est pas signalé de France, à ma connaissance.

Il s'agit donc ici, soit de Clytra laeviuscula, soit de Clytra quadripunctata, les deux se reconnaissant facilement à la ponctuation du disque du pronotum, qui n'est visible sur aucune des photos montrées.

On en restera donc ici à Clytra sp..

Pour les puristes, en cas de coexistence entre C. laeviuscula et C. espanoli (peut-être possible dans les Pyrénées, les deux ayant le pronotum parfaitement lisse) la première montre une ponctuation élytrale bien moins forte selon Petitpierre, en plus de la zigounette, qui reste la meilleure solution, si l'on trouve un mâle bien sûr

[entomofou]

D'après Debreuil, C. espanoli a été trouvé sur une bonne partie des départements du sud méditerranée, en Ariège, dans les Alpes de Haute Provence, etc...

Stéphane

[Cerdo]

exact, publié naturellement dans Rutilans.
les auteurs confient même que la diagnose différentielle avec les critères externes est hasardeuse, seul l'édéage est fiable, mais encore pire... on trouve des individus à édéage intermédiaire dans certains départements

[Gyp']

Ça me rappelle mon vieux Maître de parasitologie qui nous décrivait certaines lésions (je cite) :
"Elles sont, en général, de la taille d'un oeuf de pigeon, atteignant parfois celle d'une mandarine, voire d'une orange mais aussi pouvant se réduire au volume d'une noisette et même à celle d'un petit pois"

Et c'était parfaitement vrai : les années d'expérience du clinicien ont démontré la réalité de ce que nous considérions à l'époque (nous, étudiants) comme un délire de professeur cacochyme ....

Dormez en paix, Professeur Brizard : vous étiez bien un Maître !( )